« Opter pour une grève est un droit et tous les travailleurs syndiqués en ont droit dans le but justement de défendre leurs intérêts matériels ou moraux » M. Samir Djebbar Coordinateur (l'UGCAA Tizi-Ouzou)
Déclencher une grève dans notre pays nous amène à percevoir que la grève provoque plutôt des embarras et, malheureusement, des problèmes qui ne se résolvent presque jamais. La grève au niveau des commerces entraine des conséquences énormes sur les résultats en termes économiques, preuve à l'appui les répercussions de la grève des commerçants de la wilaya de Tizi-Ouzou observée par les commerçants le 31 janvier 2017, ou une belligérance de communiqués a touché depuis plusieurs jours le théâtre politico-économique de la ville de Tizi-Ouzou dont les acteurs sont la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE), le collectif d'appui à la micro-entreprise (CAME) et l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Cependant on s'aperçoit au fil du temps que le mot grève est synonyme d'absence de gestion, on effet c'est l'incapacité de gérer une grève qui entraine les impacts négatifs. Ces impacts qui sont à la fois directs et indirects non seulement sur les commerçants et les syndicats, mais surtout sur les citoyens qui se trouvent devant la réalité embarrassante du marché, en effet les commerçants de la wilaya profitent des citoyens en augmentant leurs prix, la cause d'après un commerçant interrogé sur place aux cotisations imposées par la Caisse nationale d'assurances sociales des non-salariés qui a été fixé à 45 000 DA par an ,et cela depuis le 1er janvier 2018 au lieu de 35 000 DA auparavant . ENCORE EST TOUJOURS LE CITOYEN ! On s'aperçoit à travers le temps que la meilleure solution de régler une grève constitutionnelle est de toucher la poche des citoyens malheureusement, nuls doutes que le bras de fer qui se déroule entre les syndicats des commerçants de la wilaya de Tizi-Ouzou et les représentant de la CASNOS vas se terminé ainsi. En Algérie, la grève ne peut induire que des répercussions .Car les grèves sont très généralement prolongées par manque de communication. Que ce soit les syndicats ou que ce soit les administrateurs, ils n'ont pas cette capacité de communiquer afin de s'entendre. Alors qu'il faut toujours communiquer, même si c'est pour dire NON. C'est d'ailleurs pourquoi des petites grèves qui, en principe, ne devraient pas dépasser les 24 heures durent souvent et finissent même par se transformer en grève illimitée, d'ailleurs c'est ce qui a était déclarer par les protestataires contre la CASNOS menacent ainsi de recourir à de nouvelles actions pour se faire entendre avec notamment l'observation de grèves cycliques à compter du 20 février prochain si leurs revendications ne sont pas accordées d'ici cette date. Au-delà des perturbations momentanées et localisées, l'impact durable de la grève des commerçants sur l'économie Algérienne demeure élevé, en effet nous sommes bien conscient des milliers de millions que coûte une grève ; TRAGIQUE !, l'heure est alors à la prise de conscience, mais surtout à la réflexion et à la recherche de solution future, devant le bras de fer très engagé (Syndicats-Constitution), mais aussi devant la difficulté à se faire entendre. C'est dans cette optique qu'une stratégie plus globaliste devra être mise en place par les acteurs économiques, assistés par les syndicats, ou le centre d'intérêt sera le citoyen en amont des exigences économiques.
Sami Adlen AMIROU Partenariat Réd-DIG-"Liberté"(#RDL)/NOMAD (EPAU)