Le 16 février dernier, un joueur du NRB Dehamcha est décédé, au cours d'un match contre le club de l'IRBAA disputé au stade d'Aïn Sebt pour le compte de la 20e journée de la division honneur de la Ligue de football de Sétif. Victime d'un arrêt cardiaque, le jeune Bourzeg Daoud (24 ans) a rendu l'âme sur le terrain. Cependant, selon une source digne de foi, on apprend que le joueur en question présentait déjà un rapport médical accablant dans la mesure où il mentionnait noir sur blanc une malformation cardiaque. Un rapport qui aurait dû empêcher la ligue en question de lui délivrer une licence. Evoqué lors de la dernière réunion du bureau fédéral de la FAF, "le dossier médical du joueur décédé a été confié pour expertise, le 19 février, au Pr Nibouche, cardiologue, consultant et expert auprès de la FAF. La conclusion de cette expertise est comme suit : 1. Feu Bourzeg Daoud a été victime d'une mort subite, de cause indéterminée. 2. Autopsie non réalisée sur le cadavre pour expliquer la cause du décès. 3. La licence de feu Bourzeg a été délivrée par la LW Sétif, non pas sur la base du dossier médical préconisé par la FAF (dossier PCMA), mais sur un simple certificat médical non conforme et non réglementaire. 4. Un ECG pathologique. 5. Absence de médecin de terrain lors de la rencontre, en contradiction avec les dispositions réglementaires relatives aux compétitions du football amateur (chapitre 16) qui précisent qu'aucun match ne doit se dérouler si absence de médecin sur le terrain. 6. Absence de l'usage du défibrillateur par les secouristes sur le terrain", note un communiqué de la FAF. Du coup, la FAF a décidé, suite à cet événement tragique et vu les circonstances ayant entouré la mort subite du jeune joueur, que "les 62 ligues de football activant doivent obligatoirement exiger que le dossier médical se fasse sur le système PCMA. La présence d'un personnel médical qualifié est obligatoire. La trousse d'urgence au bord du terrain. Défibrillateur automatique externe (DAE en état de marche) au bord du terrain. Ambulance médicalisée. Enfin, si l'arbitre constate l'absence de défibrillateur et ambulance, il ne peut siffler le coup d'envoi d'une partie". SAMIR LAMARI