Les douze étudiants mis en cause dans l'affaire de l'agression et de la séquestration du doyen de la faculté des sciences économiques et sciences de gestion (SESG), le 21 mars dernier, ont écopé, hier, de deux ans d'exclusion, a-t-on appris de sources proches de l'administration de l'université Akli-Mohend-Oulhadj de Bouira. Ainsi et suite à leur passage devant le conseil de discipline, ces étudiants ont été reconnus coupables de dégradation des biens de l'Etat, séquestration, menaces et coups et blessures volontaires. Cette peine est considérée comme la sanction maximale, pour les faits qui leur sont reprochés, précise-t-on. Ces étudiants ont été, pour rappel, identifiés par les caméras de surveillance et ont été placés sous contrôle judiciaire. Cela pour le côté académique. Pour le volet judiciaire, ils encourent, selon le code de procédure pénale, de 2 à 5 ans de prison ferme et 100 000 DA d'amende. Leur procès devrait avoir lieu au mois de juin prochain, indique-t-on. R. B.