Le nouveau round de consultations visant à relancer le processus de paix au Yémen, sous l'égide de l'ONU, a pris fin, hier, à Genève en l'absence de l'opposition houthie, dont les dirigeants n'ont pas pu effectuer le déplacement pour des raisons sécuritaires. Selon les houthis, l'avion omanais qui devait les transporter de Sanaa à Genève, n'a pas pu obtenir l'autorisation de décoller de la part de la coalition arabe, sous commandement saoudien. L'envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Yémen, Martin Griffiths, a reconnu lors d'une conférence de presse dans la matinée que l'ONU n'était pas parvenue à faire venir la délégation houthie à Genève. Il a toutefois assuré qu'il n'y avait aucun blocage fondamental dans le processus de consultations. "Nous ne sommes pas parvenus à faire venir ici (...) la délégation de Sanaa (houthis). Nous n'avons tout simplement pas réussi", a regretté devant la presse le diplomate de nationalité britannique. R. I./Agences