Elles se trouvent essentiellement dans les zones rurales les plus enclavées da la wilaya. L'annonce a été faite par le Directeur de la santé publique lors de son intervention à l'APW : ce sont 19 salles de soins qui sont toujours fermées. Elles sont donc inexploitées pendant une longue période dont certaines depuis l'avènement du terrorisme durant les années 1990. Ces salles de soins se trouvent essentiellement dans les zones rurales les plus enclavées de la wilaya. Quatre salles ont été fermées pour cause d'exode de riverains pour des raisons sécuritaires habitant des localités éloignées à Oued Bibi et Aïn Zouit, dans la commune de Bouchetata, au nord-ouest de Skikda et une autre salle dans la localité de Bouchouk, dans la daïra d'Oum Toub, au sud-ouest de la wilaya et une quatrième salle dans la localité d'El-Batha, dans la daïra de Aïn Kechera, à l'extrême ouest de la wilaya. Ces localités perdues dans les montagnes de la zone ouest de la wilaya sont difficilement accessibles et ont toujours vécu dans une grande misère, à la merci des groupes terroristes. Rien que dans la région montagneuse de Aïn Kechera, ce sont 7 salles qui sont fermées aussi pour d'autres raisons que sécuritaires pour cause de travaux de réhabilitation qui perdurent. Même à l'EPSP de Skikda ce sont 6 salles de soins qui sont fermées pour cause de travaux. Des salles de soins à Louloudj, dans la commune de Béni Zid, Bouzouitna, dans la commune de Collo, El Ghamèche, dans la commune de Zitouna, une salle de soins dans la commune de Kanouaâ et une autre à Aïn Lemcid, dans la commune d'Ouled Attia ainsi qu'une autre salle dans la localité de Chekaka, dans la commune de La Marsa, à l'est de Skikda, sont toujours fermées. Cependant, la direction de la Santé fait état de l'achèvement des travaux de 6 autres salles de soins et leur réouverture dépend de la fin des travaux d'aménagement extérieur et d'autres sont fermées faute de logements d'astreinte. Les autorités locales sont interpellées pour lever les obstacles pour l'ouverture de ces salles de soins, du moins celles situés dans les régions montagneuses enclavées qui ne disposent pas de centres de santé proches et obligent les citoyens à louer un taxi clandestin pour la moindre prestation médicale comme les injections, leur causant ainsi d'autres frais. Par ailleurs, vu la densité importante et galopante de la population de la cité des Frères-Bouhadja, Merdj-Eddib, de la ville de Skikda, les autorités locales ont ouvert ce 1er novembre, un service des urgences médicales à la polyclinique Abdelhamid-Lessak qui sera ouvert H/24, afin de soulager les deux hôpitaux de la ville et aussi dans un souci de rapprochement pour les habitants de cette grande cité situé dans la ville basse de Skikda. A. Boukarine