"Les violences qui ont poussé en 2017 quelque 700 000 Rohingyas à fuir la Birmanie sont inexcusables", a affirmé le vice-président américain, Mike Pence, à la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi en marge d'un sommet à Singapour hier. M. Pence, s'exprimant devant des journalistes, a condamné les violences et les persécutions dont sont victimes les membres de cette minorité musulmane en Birmanie. Il a dit à Aung San Suu Kyi qu'il était impatient de connaître les progrès faits pour que les responsables de ces crimes répondent de leurs actes. Sous la menace de l'armée et de milices bouddhistes, plus de 720 000 membres de cette minorité musulmane apatride dans ce pays majoritairement bouddhiste, ont fui la Birmanie depuis août 2017. Victimes d'un "génocide" selon l'ONU, ils vivent depuis dans d'immenses campements de fortune au Bangladesh.