Le secrétaire général du Conseil des lycées d'Algérie (CLA),Idir Achour, a été terrassé par une crise cardiaque dans la matinée du jeudi 4 avril. Le défunt syndicaliste a été retrouvé mort dans sa chambre par ses proches parents.La nouvelle de sa disparition, qui a vite fait le tour des réseaux sociaux, ce week-end, a suscité douleur et consternation au sein de la famille éducative, notamment chez ses camarades syndicalistes. Mathématicien de formation, cet enseignant de comptabilité au lycée El-Hammadia (ex-Polyvalent) de Béjaïa avait été élu à la tête du CLA, en 2007, après le décès de son prédécesseur, Redouane Osmane. Outre son militantisme syndical, Idir Achour était cadre du Parti socialiste des travailleurs (PST), sous la bannière duquel il a été élu, en novembre 2017, à l'APC de Tichy. "La mort subite d'Idir Achour nous a beaucoup affligés. Nous gardons de lui l'image d'un homme plein de qualités humaines. C'est l'un des meilleurs syndicalistes que nous ayons connu", écrit, dans une déclaration, l'animateur du Café littéraire de Béjaïa, Kader Sadji. Le porte-parole du Satef de Béjaïa, Nabil Ferguenis, note sur sa page facebook que le défunt lui avait signifié à propos de la fameuse "Charte d'éthique" de Nouria Benghabrit : "On ne négocie guère le droit à la grève !" De son côté, le coordinateur national du Snapest, Meziane Meriane, témoigne que le regretté Idir Achour était "un syndicaliste infatigable, pétri de principes solides. Nous garderons de lui un souvenir ineffaçable, au vu de son engagement sans faille pour les couches défavorisées". Notons, enfin, que les obsèques du syndicaliste ont eu lieu, hier, dans son village natal, Tizi Ouaklane, sur les hauteurs de Tichy.