La sélection nationale est arrivée au Caire (Egypte) mardi à 22h. Après une semaine de stage de préparation au Qatar, les Verts ont préféré rallier directement l'Egypte et profiter de quelques jours d'adaptation en terre des Pharaons avant l'entame de la CAN. Sauf que le voyage de Doha au Caire, pourtant assuré par un vol spécial de la compagnie aérienne nationale Air Algérie, n'a pas été aussi simple que l'on croyait. L'avion qui transportait les camarades de Riyad Mahrez fut au final forcé de passer par Beyrouth (Liban) avant de rejoindre Le Caire. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les Verts sont arrivés à une tardive mardi soir, le temps de rejoindre directement leurs chambres d'hôtel. Une bonne cinquantaine de supporters algériens étaient à l'accueil des Verts à leur arrivée au Caire. La délégation algérienne, accompagnée par le président de la FAF (Fédération algérienne de football), Kheireddine Zetchi, s'est installée comme prévu au luxueux hôtel Royal Maxime Palace, situé en plein centre du Caire, dans le quartier appelé Le nouveau Caire. Le camp de base des Verts est d'ailleurs soigneusement choisi, vu la proximité des infrastructures et du stade des Forces aériennes qui abritera le premier match face au Kenya. Le sélectionneur national Djamel Belmadi, pour rester dans le vif du sujet, a programmé pour hier sa première séance d'entraînement en terre égyptienne. Le staff technique a convié tous les joueurs à cette séance de travail programmée à l'heure du match face au Kenya. Le driver national n'a d'ailleurs à aucun moment changé de discours : "On ne va pas aller en Egypte pour faire de la figuration. Notre ambition est de remporter le trophée", n'a-t-il cessé de répondre aux questions des différents médias qui le sollicitent. Un discours vite adopté et suivi par les joueurs qui, pour leur part, affichent la volonté et l'envie de soulever la coupe d'Afrique. "Pour notre peuple, on ne doit pas tricher sur l'envie. C'est un objectif du cœur, on se doit de faire quelque chose en Egypte. On a des chances, sinon ça ne sert à rien de se déplacer en Egypte… Le coach Belmadi comprend bien le fonctionnement des joueurs algériens. Je l'aime beaucoup. Mon sentiment, c'est qu'avec lui, on peut faire quelque chose", s'est confié dernièrement l'arrière droit Youcef Atal au magazine français France Football pour appuyer les espérances de son coach et de tout un peuple qui n'a connu le goût de ce trophée qu'une seule fois : en 1990 en Algérie.