Les journalistes et autres travailleurs de la chaîne de télévision Dzaïr News ne veulent surtout pas d'un écran noir. Ils refusent que leur chaîne soit fermée. Hier, pour mieux répercuter leur cri d'alarme, ils ont organisé des portes ouvertes sur la chaîne. Ils étaient, en effet, des centaines d'invités à intervenir, en direct, pour dire leur soutien et leur solidarité avec les travailleurs de la chaîne. La direction du groupe Haddad a décidé de jumeler les deux chaînes de télévision du Groupe Temps nouveau, mais ne semble pas convaincre les travailleurs qui exigent sa reprise par un investisseur ou par l'Etat. Hier, les centaines de citoyens venus apporter leur soutien aux travailleurs ont salué le "professionnalisme" des journalistes. Ils ont réaffirmé la nécessité de trouver une issue rapide à la crise qui asphyxie le groupe média d'Ali Haddad. La crise au sein des entreprises du groupe ETRHB de Haddad s'est accentuée depuis, notamment, l'arrestation de ce dernier, le 30 mars écoulé. Quant au groupe média, les présents ont appelé hier à son sauvetage. M. M.