En dépit de la nette hausse du nombre de commerçants réquisitionnés, la permanence n'a pas été respectée. Une fois de plus, les commerces, boulangeries et autres business, astreints au régime de permanence durant les jours de fête, contreviennent à la norme et instaurent le diktat des rideaux baissés durant les deux journées de l'Aïd. En dépit de la nette hausse du nombre de commerçants réquisitionnés durant les deux jours de l'Aïd El-Adha, la permanence n'a pas été respectée, notamment dans de nombreuses communes de Relizane, contrairement aux affirmations du ministère du Commerce. Comme à chaque fête religieuse, le citoyen se plaint de la fermeture des commerces, des boulangeries, mais également des pharmacies. C'est le même constat pour cet Aïd. Un grand nombre de commerces ont baissé rideau durant les deux jours de fête dans plusieurs communes de la wilaya, tandis que des queues se formaient devant les rares boulangeries ouvertes, et ce, en dépit des mesures prises par la Direction du commerce, qui a annoncé la mobilisation de plusieurs opérateurs économiques et commerçants. Ce qui est quand même peu vu le nombre d'habitants de la wilaya. À Relizane-Centre ou Bermadia, ce n'est pas tous les commerçants qui ont respecté la réglementation en vigueur concernant les permanences durant les fêtes de l'Aïd. Plusieurs commerces sont restés fermés malgré les mises en garde du ministère du Commerce. C'est le cas également dans les communes de Oued Djemaâ, Hmadna ou Djdioua. Les citoyens se trouvaient contraints de se déplacer dans les différents quartiers et communes voisines pour s'approvisionner chez les commerçants qui ont respecté le planning de permanence. Les commerces d'alimentation générale ouverts le premier jour de l'Aïd, qui se comptaient sur les doigts d'une main, n'ont pas ouvert le second jour pour vaquer à leurs occupations. Même constat dans plusieurs autres communes de la wilaya. On a remarqué également que les commerçants ouvraient pendant une heure ou deux le matin, et une ou deux autres le soir, sans laisser leurs commerces constamment ouverts. Les boulangeries étaient fermées et celles qui ont daigné ouvrir ont eu du mal à satisfaire la demande. "J'ai dû attendre plus d'une heure devant cette boulangerie car elle est la seule ouverte en ce deuxième jour de l'Aïd», a indiqué un jeune homme issu de la commune d'El-Matmar. Les pharmaciens n'ont également pas respecté leur permanence. Ces perturbations constatées le premier jour de l'Aïd n'ont pas été sans conséquence puisque les familles ont été contraintes de se rabattre sur les revendeurs de pain ambulants qui n'ont pas hésité à doubler le prix de la baguette.