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L'échec continue
M'Sila
Publié dans Liberté le 06 - 08 - 2005

Le taux moyen de réussite enregistré au cours de la période 1995-2005 n'a guère dépassé le cap des 20%, soit un taux d'échec de 80%. Il est temps de réfléchir sur les causes de déperdition scolaire dans cette wilaya.
Avec un taux de réussite au bac ne dépassant pas 24,53% et un classement non enviable à l'échelle nationale, l'échec du secteur de l'éducation dans cette wilaya est patent et confirme la stagnation dramatique du niveau général de l'enseignement, durant les dix dernières années, par le fait que le taux moyen de réussite enregistré au cours de la période 1995-2005 n'a guère dépassé le cap des 20%, soit un taux d'échec de 80%.
Face à cela, l'inquiétude était grandissante chez les parents et il était devenu impératif de réfléchir sur les causes qui ont généré la forte proportion de déperdition scolaire sévissant dans cette wilaya.
Le directeur de l'éducation a tenté, lors d'une conférence de presse, d'apporter des explications à cette situation de désastre qui frappe de plein fouet un pan entier de la société. Il dira en substance que “des paramètres internes et externes s'imbriquant sont à l'origine des faiblesses des résultats enregistrés”.
“Ces dernières années, les paramètres externes, dira-t-il, nous échappent totalement. On s'est concentré sur les paramètres internes pour corriger les écarts de niveau et ce, à travers l'organisation de conférences d'évaluation des résultats du bac et du BEF.” “Au terme de chacune de ces conférences, a-t-il soutenu, qui se sont déroulées de 2000 à 2004, après l'identification des carences enregistrées dans ces examens, un rapport personnalisant les faiblesses du comité pédagogique a été transmis à tous les établissements avec des recommandations et des plans d'action à suivre.” À y voir de plus près, les résultats du bac enregistrés durant les années où furent instituées ces conférences n'ont aucunement connu d'amélioration.
Pis, le taux de réussite a décliné durant cette période, passant de 24,24% en 2001, à 23,05% en 2002 et à 19,73% en 2003, alors que le taux a atteint 28% l'année passée, mais avec un classement catastrophique : “47 à l'échelle nationale”.
Durant l'année 2000, le taux est passé à 24,24%, progrès qui pourrait être attribué à l'application des recommandations et plans d'action arrêtés lors de la conférence d'évaluation de l'année 2000.
Sinon, pour les autres années, les recommandations et plans d'action n'ont eu aucun impact sur la régression des taux de réussite. La non-maîtrise des langues étrangères a été un facteur déterminant dans le fort taux d'échec par le fait, a soutenu le direction de l'éducation, “que nous avons un enseignant en langue française pour 114 élèves, alors que pour la langue arabe, il y a un enseignant pour 36 élèves”.
Outre cela, le directeur a évoqué l'absentéisme des enseignants, le système de la double vacation et le système de spécialisation comme éléments concourant au caractère désastreux des résultats du bac.
M. Saâd eddine


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