Pyongyang a tiré hier deux nouveaux projectiles qui pourraient être des missiles de courte portée, peu après avoir affirmé être la plus grande "menace" pour les Etats-Unis, en qualifiant au passage de "toxine" le secrétaire d'Etat Mike Pompeo. La Corée du Nord a multiplié ces dernières semaines les essais d'armes pour protester contre les manœuvres militaires américano-sud-coréennes, qu'elle considère comme la répétition d'une invasion de son territoire. Le dernier test remontait à mardi. "L'armée a détecté deux projectiles non-identifiés soupçonnés être des missiles balistiques de courte portée", a annoncé hier dans un communiqué l'état-major interarmes sud-coréen. Les missiles ont parcouru environ 380 kilomètres et atteint une altitude de 97 km à une vitesse maximale de Mach 6,5 avant de s'abîmer en mer du Japon, connue en Corée sous le nom de mer de l'Est. Le ministre japonais de la Défense Takeshi Iwaya a également indiqué aux journalistes que Tokyo pensait que la Corée du Nord avait tiré "des missiles balistiques", en violation des résolutions de l'ONU. R. I./Agences