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Fayez al-Sarraj accuse des pays étrangers d'ingérence
Tout en rejetant la possibilité de discuter avec Khalifa Haftar
Publié dans Liberté le 28 - 09 - 2019

Le chef du Gouvernement d'union nationale, Fayez al-Sarraj, a accusé nommément la France, les Emirats arabes unis et l'Egypte d'aggraver la crise libyenne.
Le chef du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, Fayez al-Sarraj, s'en est pris vertement, mercredi soir, à certains pays étrangers qui continuent, selon lui, de "s'immiscer en Libye", aggravant de ce fait le conflit qui mine ce pays depuis 2011. Très remonté lors de son discours à l'ONU, à l'occasion de la 74e Assemblée générale, Fayez-al-Sarraj a accusé nommément les Emirats arabes unis, la France et l'Egypte d'ingérence.
"Il est regrettable que d'autres pays continuent de s'immiscer en Libye", a-t-il dit, en citant ces trois pays. "La Libye vit une crise grave du fait d'une ingérence étrangère négative", a insisté Fayez al-Sarraj, en critiquant le rôle des Emirats arabes unis qui relaient les discours du général à la retraite Haftar, "la découverte de missiles français trouvés dans une localité libérée par ses troupes, et l'Egypte, qui nous donne des leçons".
Pour le chef du GNA, reconnu par la communauté internationale, cette immixtion directe ne fait qu'encourager le général à la retraite Khalifa Haftar qui a lancé une offensive militaire contre la capitale, Tripoli, le 4 avril dernier. "Ce qui a encouragé ce criminel de guerre, assoiffé de sang (Khalifa Haftar NDLR), c'est l'appui d'Etats étrangers", a tancé Fayez al-Sarraj. "Nous le vaincrons quels que soient ses appuis", a-t-il ajouté, en rejetant toute possibilité de discuter avec Khalifa Haftar.
L'émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, rappelle-t-on, a averti à plusieurs reprises contre l'implication des pays étrangers dans la crise libyenne. Dans ses différents rapports transmis à l'organisation onusienne, M. Salamé s'est alarmé du rôle négatif que jouent certains pays, appelant les membres du Conseil de sécurité de l'ONU à clarifier leurs positions.
"Un soutien sans équivoque de ce Conseil et de la communauté internationale dans son ensemble, deux scénarios très désagréables pointent", a-t-il averti début septembre. D'une part, la poursuite d'un conflit persistant et de faible intensité, d'autre part, une intensification des soutiens militaires à l'une ou l'autre partie qui plongerait l'ensemble de la région dans le chaos.
L'émissaire de l'ONU s'est également alarmé des violations répétitives par les puissances étrangères de l'embargo sur les armes imposé à la Libye depuis 2011. La France et l'Italie qui ont présidé une réunion sur la Libye jeudi, avec la participation de plusieurs pays, cherchent à parvenir à une position commune de la communauté internationale sur la Libye mais, encore ici, les divergences demeurent profondes. Et pour cause, avant-même cette réunion, l'Egypte et le Qatar qui soutiennent des parties différentes en conflit se sont échangé des accusations d'entraver une sortie de crise en Libye.

Karim Benamar


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