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Vacance du pouvoir en Bolivie
Après la démission forcée d'Evo Morales
Publié dans Liberté le 12 - 11 - 2019

La Bolivie s'est réveillée hier sans dirigeant, après la démission forcée dimanche soir de son président Evo Morales, cédant à trois semaines de violentes manifestations et surtout à l'armée qui lui a retiré son soutien.
Les successeurs prévus par la Constitution en cas de départ du président ont, en effet, tous démissionné avec lui : le vice-président Alvaro Garcia, la présidente et le vice-président du Sénat et le président de la Chambre des députés. Mais la nomination du remplaçant par interim d'Evo Morales revient au Parlement, où ses partisans sont toujours majoritaires. Hier matin, l'ex-président a appelé ses opposants, qu'il a qualifié de "racistes et putschistes", à ramener la paix dans le pays. "Qu'ils assument la responsabilité de pacifier le pays et de garantir la stabilité politique", a-t-il tweeté.
Dimanche soir, la deuxième vice-présidente du Sénat, l'opposante Jeanine Anez, a revendiqué son droit à devenir chef de l'Etat par intérim. "Je renonce à mon poste de président", la déclaration du leader indigène de 60 ans, au pouvoir depuis 2006, mettait fin à une journée marquée par de nouvelles violences dans les rues, un appel de l'Organisation des Etats américains (OEA) à de nouvelles élections et des démissions en série de ministres et députés, après les attaques contre certains d'entre eux. Evo Morales s'était retrouvé de plus en plus isolé alors que la crise politique s'accélérait brutalement dans le pays andin où grève générale et manifestations paralysaient l'activité depuis une dizaine de jours.
Mais le coup fatal a été porté par l'armée et la police, qui lui ont retiré leur soutien dans l'après-midi, l'appelant, par la voix du chef de l'armée bolivienne, le général Williams Kaliman, à démissionner "pour le bien de la Bolivie". Evo Morales a annoncé dans la soirée qu'un mandat d'arrêt "illégal" avait été émis contre lui. Une information démentie par le commandant de la police, Vladimir Yuri Calderon, mais confirmée par l'un des principaux opposants à Evo Morales, Luis Fernando Camacho, qui a tweeté: "Confirmé!! Ordre d'arrestation pour Evo Morales!! La police et les militaires le recherchent dans le Chaparé", le fief de l'ex-président, dans le centre de la Bolivie.
Dimanche soir, il a reçu le soutien immédiat des présidents cubain et vénézuélien, Miguel Diaz-Canel et Nicolas Maduro, ainsi que du président élu argentin Alberto Fernandez, qui ont dénoncé un "coup d'Etat". Hier matin, c'est Moscou qui a dénoncé "les violences déclenchée par l'opposition" et une série d'événements qui ont pris "une tournure rappelant le scénario d'un coup d'Etat". Le gouvernement espagnol a critiqué lui aussi le rôle de l'armée et de la police bolivienne dans la démission du président Morales.
R. I./Agences


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