Résumé : Kamélia découvre qu'effectivement son mari est revenu à lui. Le médecin lui apprend que sa famille a signé une décharge, pour l'emmener ailleurs. Elle va chez elle et prend des affaires. Les souvenirs de son viol lui glacent le sang. Elle rentre chez ses parents. Ils sont surpris de la voir. Elle finit par leur apprendre qu'Idir est revenu à lui et que sa famille l'a emmené ailleurs… -Oui, oui, insiste Moh. Si ma fille était à l'hôpital, dans une autre région, je ferais tout pour la ramener près de nous. Pour mieux m'occuper d'elle ! Ya m'ra, ils aiment leur fils tout autant qu'on aime notre fille ! Fathma n'arrive pas à suivre le raisonnement de son mari. -Ils auraient dû nous appeler ! Kamélia est sa femme ! Elle a son mot à dire ! Ils la réduisent à rien ! Cette vipère vient de trouver l'occasion en or pour les séparer. Elle va monter la tête à Idir. -Non, non ! Elle n'y arrivera pas ! Idir tient à notre fille. Là, il doit se remettre sur pied, inchallah. Cela prendra du temps, rappelle Moh. Je comprends qu'ils veuillent prendre soin de lui. On ne doit pas faire de problèmes, là où il n'y en a pas ! -Ils la séparent de son mari et tu trouves ça normal ! s'écrie Fathma. À ce rythme, il ne faudra pas être surpris s'ils la répudient. -Idir ne fera jamais ça. Là, il est faible et il a besoin de récupérer et de se remettre, lui rappelle Moh. Je ne serais pas étonné de le voir, revenir ici. -Et comment on va faire pour le voir ? Pour avoir de ces nouvelles ? -On ira le voir ! -Où ? demande Fathma. -On finira bien par savoir, à quel hôpital ou quelle clinique où ils l'ont emmené. Ils ne vont pas en faire un secret d'Etat ! Donne-moi leur numéro. Je vais les appeler. Kamélia n'a aucun numéro en tête. Elle fouille dans son sac et trouve la puce qu'elle avait retirée du portable qu'avait cassé Tewfik. -J'ai besoin d'un autre téléphone. Tu peux me prêter le tien, yemma ? -Oui, bien sûr ! Fathma va le chercher et le lui remet. Kamélia installe sa puce et elle est soulagée de trouver ses numéros enregistrés. Elle compose celui de son mari puis celui de ses beaux-parents qui n'hésitent pas à rejeter ses appels. -Tu vois ! Ils ont déjà mis leur plan, en marche ! Ils vont les séparer. Comme il est faible et incapable de se lever, il est à leur merci ! -Ils doivent être occupés. Ils rappelleront plus tard. Idir ne les laissera pas les séparer, dit Moh, très convaincu alors que son portable sonne, il reconnait le numéro de son ami brigadier-chef. Vous avez du nouveau ? Ce dernier lui apprend qu'Idir a parlé à l'inspecteur chargé de l'enquête. -Vous en êtes sûr ? -Oui, il affirme que ce n'est pas Tewfik mais un jeune homme. Il a même donné sa description. Mais on continue notre enquête, le rassure-t-il avant de raccrocher. Moh range son portable. Fathma voie bien qu'il est déçu. -Idir leur a dit que ce n'était pas Tewfik. Mais quelqu'un d'autre, plus jeune… -Il doit avoir payé quelqu'un pour le faire ! conclut-elle. Ils doivent trouver d'autres preuves. Il doit finir sa vie en prison. Ce serait injuste !
(À SUIVRE) T. M. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.
