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Projection de "12 hommes en colère" à la cinémathèque de Béjaïa
Organisée par le ciné-club "Allons voir un film"
Publié dans Liberté le 21 - 01 - 2020

Organisée samedi dernier par le ciné-club "Allons voir un film", de l'association Project'heurts à la cinémathèque de Béjaïa, la projection de 12 Hommes en colère a été ponctuée par un débat avec trois magistrats, qui sont "revenus sur la question de la justice et ses structures inhérentes". Pour l'ancien magistrat et avocat Me Boualem Boudina, ce premier long-métrage, qui raconte le procès d'un jeune homme accusé de parricide, est "l'un des plus beaux films en matière de droit".
Et d'assurer devant un auditoire clairsemé que cette œuvre, qu'il a vue une dizaine de fois, "est un chef-d'œuvre et une vraie leçon de cinéma qui nous pousse à réfléchir". En l'occurrence, le film posait le problème essentiel de la vérité : "Comment puis-je être sûr de ne pas me tromper ? Comment savoir qu'on est dans le vrai ? Et, finalement, qu'est-ce que la vérité ?"
Pour Me Boudina, "le conformisme est simple, facile. Cette liberté n'est pas l'intime conviction des gens." C'est en ce sens que l'on peut considérer, a-t-il poursuivi, que "nous venons de revoir l'un des plus beaux films en matière de droit". Il se déroule dans une salle de délibération, en témoigne l'ambiance instaurée grâce au huis clos.
"Les jurés n'auront qu'à déclarer l'accusé : coupable ou non coupable." Et le réalisateur a réussi à faire naître chez le téléspectateur une certaine lassitude dès le départ, a expliqué Me Boudina. "Les jurés avaient donné l'impression de ne pas être concernés par cette responsabilité en déclarant d'emblée l'accusé coupable. Heureusement qu'il y a parmi eux quelqu'un qui a dit non", Henri Fonda en l'occurrence.
Il a par ailleurs fait remarquer au public présent l'absence de musique, sauf au premier revirement de situation et à la fin du long-métrage, ainsi que la lumière qui baisse, symbole du doute. Pour l'intervenant, l'objet de ce film : la justice pénale doit être un instrument "de défense sociale" qui ne peut être, selon lui, "celui d'une vengeance sociale".
Interrogé sur la place du pouvoir judiciaire en Algérie, Me Boudina n'a pas hésité à mettre dos à dos les magistrats et les citoyens. "La justice n'est pas indépendante ; elle est inféodée même à l'opinion publique, au pouvoir exécutif, au pouvoir de l'argent. Mais aussi au 4e pouvoir." Et d'affirmer qu'"en dehors des pays nordiques, tout est relatif".
Me Zaïdi dira, quant à lui, qu'"il n'y a pas de système judiciaire parfait. Chacun a ses défauts propres. Mais ce n'est pas seulement aux auxiliaires de justice de changer les choses". Le vrai travail doit se faire à partir de l'école où on doit apprendre les "vraies valeurs de la vie".

M. OUYOUGOUTE


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