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Quand Ankara fait chanter l'Union européenne sur les migrants
La Turquie réclame plus de fonds à Bruxelles
Publié dans Liberté le 12 - 03 - 2020

Plus de 13 000 migrants, massés à la frontière gréco-turque, dans des conditions parfois inhumaines, se sont retrouvés otages des politiques turcs et européens qui se rejettent la responsabilité.
La Turquie poursuit son chantage humanitaire contre l'Union européenne, réticente à apporter son soutien à Ankara dans la crise d'Idleb, au nord-ouest de la Syrie. Le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé hier que la Turquie garderait ses frontières avec l'Europe ouvertes pour laisser passer les migrants, jusqu'à ce qu'elle obtienne une réponse "concrète" de l'Union européenne à ses exigences. "Nous maintiendrons les mesures actuellement mises en place à la frontière jusqu'à ce que les attentes de la Turquie (...) reçoivent une réponse concrète", a-t-il déclaré lors d'un discours à Ankara.
Le chef de l'Etat turc a mentionné la reprise des discussions sur l'exemption de visas pour les ressortissants turcs voulant se rendre en Europe, l'ouverture de nouveaux chapitres dans le processus d'adhésion d'Ankara à l'UE — au point mort —, une modernisation de l'union douanière et une aide financière supplémentaire. "Nous ne faisons la manche auprès de personne. Tout ce que nous voulons, c'est que les promesses faites à notre pays soient tenues", a-t-il ajouté.
La veille, Erdogan avait indiqué qu'il espérait des progrès sur ces questions d'ici au sommet du Conseil européen qui doit se tenir le 26 mars. Par ailleurs, il a affirmé qu'il recevrait la semaine prochaine à Istanbul la chancelière allemande, Angela Merkel, et le chef de l'Etat français, Emmanuel Macron, mais la présidence française n'a pas confirmé la tenue d'un tel sommet.
Les déclarations du président turc, rappelle-t-on, interviennent au surlendemain d'un déplacement à Bruxelles lors duquel il s'est entretenu avec de hauts responsables européens sur la question des migrants. La Turquie a annoncé fin février l'ouverture de ses frontières avec l'Europe, provoquant l'afflux de milliers de migrants à la frontière grecque et réveillant en Europe le souvenir de la crise migratoire de 2015.
Hier, le président turc s'en est pris avec virulence aux autorités grecques qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et de canons à eau pour repousser les migrants. "Il n'y a aucune différence entre ce que faisaient les nazis et les images qui nous parviennent de la frontière grecque", a déclaré M. Erdogan, qualifiant également les autorités grecques de "barbares" et de "fascistes".
De son côté, l'UE a accusé M. Erdogan de "chantage" aux migrants, l'appelant à respecter les engagements issus d'un accord UE-Turquie conclu en mars 2016, qui prévoit que les migrants restent en Turquie, en échange notamment d'une aide financière européenne. Mais Ankara accuse l'UE de n'avoir pas tenu toutes les promesses prévues par cet accord et soutient qu'il est nécessaire de le "mettre à jour" en raison des derniers développements en Syrie, notamment dans la province d'Idleb (Nord-Ouest).

K. B./Agences


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