Les onze ex-détenus du hirak, qui se sont présentés hier à la Cour d'Alger pour entendre le verdict de leurs procès en appel, ont été surpris d'apprendre qu'il a été prononcé mardi dernier. "La semaine dernière, le juge avait déclaré que le verdict sera prononcé le 17 mars, mais finalement, il a été rendu dans la soirée du mardi 10 mars, en l'absence des concernés et de leurs avocats", affirme le Collectif national pour la libération des détenus. Le verdict prononcé a été plus clément pour l'ensemble des manifestants. Mouloud Chatri a été relaxé alors qu'Ould Taleb, Samir Gherroudj, Makhlouf Bibi, Abderrahmane Boudraâ, Ouidir Khaled et Nacer Timsi ont écopé de deux mois de prison avec sursis et 20 000 DA d'amende. Ils ont été élargis le 23 décembre dernier, après avoir purgé une peine de six mois ferme prononcée par le tribunal de Sidi M'hamed et contre laquelle ils ont fait appel. La Cour d'Alger a également prononcé la même sentence à l'encontre de l'ex-élue du RCD de l'APW de Tizi Ouzou Samira Messouci, ainsi que des manifestants Amokrane Challal, Elhadi Kichou et Aouissi Mustapha Arrêtés le 28 juin dernier et condamnés en première instance à un an de prison dont six mois fermes, pour avoir brandi le drapeau amazigh, Samira Messouci, Amokrane Challal, Elhadi Kichou et Aouissi Mustapha sont sortis de prison le 30 décembre 2019.