Les hirakistes Abdelhadi Abbès, Ayad Lounis, Benachour Abdennour et Naït Hocine Sofiane ont été déclarés non coupables des faits retenus contre eux et relaxés, hier, par le tribunal correctionnel de Cité Djamel. Le premier avait comparu pour outrage à corps constitués et atteinte à l'unité nationale, alors que les trois autres ont été jugés pour atteinte à l'intégrité nationale pour avoir arboré l'emblème amazigh au cours d'une marche et porté le maillot de la JSK. Lors des deux procès qui s'étaient tenus mardi 10 mars, le parquet avait requis six mois de prison ferme, alors que les avocats du collectif de la défense du hirak avaient plaidé la relaxe en évoquant des dépassements des policiers et la légèreté de l'instruction. Rappelons qu'Abdelhadi Abbès avait été interpellé en juin 2019 à l'issue d'une réunion de la Gaâda politique de la place du 1er-Novembre, tandis que les trois autres avaient été arrêtés durant le même mois à la fin d'une marche. Tous avaient été placés sous contrôle judiciaire. Lundi dernier, le tribunal correctionnel s'est également prononcé sur l e cas Hamani Benyahia, qu'il a condamné à une amende de 20 000 DA pour outrage et violence à fonctionnaires et institutions de l'Etat. L'accusé avait partagé sur les réseaux sociaux des posts qualifiant de hogra les dépassements policiers contre les manifestants. Le procureur de la République a requis une amende de 100 000 DA.