Les sévères sanctions prises à l'encontre de l'Entente de Sétif par la commission de discipline de la LFP n'ont pas été du goût de la famille sétifienne, qui estime que la commission de discipline de la LFP n'a pas fait convenablement son travail. Le président du conseil d'administration de la SSPA/ESS et porte-parole du club estime que son club est victime dans cette affaire par rapport aux sanctions disproportionnées. "Franchement, on est abasourdi et stupéfait par l'ampleur des sanctions. On n'a absolument rien compris ! Il n'est pas normal qu'on prenne des sanctions graves contre nous, alors que nous sommes victimes dans cette affaire. Ce qui m'a le plus surpris, c'est la rapidité avec laquelle ils ont pris ces sanctions. Lundi matin, on s'est présenté à la CD de la LFP avec un dossier consistant comprenant toutes les pièces justificatives qui montrent qu'on a été victime. On a présenté des arguments très solides en présence de nos avocats, mais grande fut notre surprise lorsque les sanctions ont été prononcées. J'ai comme l'impression qu'on n'a même pas vu notre dossier, et qu'il n'a pas été pris en considération, c'est ça qui nous a fait mal", affirme Azzedine Arab à Liberté. Et d'ajouter : "Nous sommes justement en réunion pour décider de la stratégie à adopter pour recouvrer nos droits. On va introduire un recours auprès de la commission d'appel de la FAF, avec les preuves tangibles de notre innocence. Ce n'est pas normal du tout qu'on nous inflige cette lourde sanction, alors que c'est nous les victimes, nos supporteurs ont été agressés et notre équipe a connu les pires moments en fin de match. On réclame notre droit."