Véritable rayon lumineux dans la grisaille de leur saison, le parcours des Vert et Blanc de l'ASMO continue de susciter auprès de leurs supporters l'espoir fou d'une saison hachée, mais qui pourrait leur valoir un bonheur inattendu. Il est vrai que le silence intrigant de la commission de discipline a quelque peu refroidi les ambitions des Oranais, mais le contexte pandémique actuel les aide à relativiser et à "garder la foi". "L'affaire est claire. L'ASMO est dans son droit. Puisque les réserves ont été formulées et que les lois et règlements lui donnent raison, notre équipe devrait être sur la voie de la qualification aux demi-finales. Du moins, nous l'espérons et continuons d'espérer. Le silence des instances nous préoccupe, peut installer le doute sur la durée, mais dans ce contexte marqué par le coronavirus, ce n ‘est pas vraiment grave. Nous attendons et attendrons que justice soit faite", soulignait hier matin, à ce propos, Mohamed, un vieux passionné du club de M'dina J'dida et un habitué bien connu du stade Habib-Bouakeul. La genèse de cette "affaire PAC-ASMO" trouve son origine dans ce quart de finale aller PAC-ASMO, initialement prévu au stade Omar-Hamadi, avant d'être, pour rappel, délocalisé au stade Omar-Ben Rabah de Dar El-Beïda la veille de son déroulement, comme l'a indiqué la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site officiel, sans pour autant expliquer les raisons de ce changement. Or, ledit changement de domiciliation intervient hors délais fixés par le règlement de la Coupe d'Algérie puisque l'article 15 du règlement de cette épreuve stipule que "les rencontres de la phase nationale (seniors, U23, U19) sont programmées sur le stade où le premier club tiré au sort est domicilié en championnat ; celui-ci doit répondre aux normes de sécurité exigées et être doté obligatoirement d'un terrain en gazon naturel ou artificiel". "Le club recevant peut demander à titre exceptionnel, et au moins 5 jours avant le match, à recevoir dans un stade relevant de la même wilaya ou d'une wilaya limitrophe ayant une capacité d'accueil supérieure à celui où il est domicilié en championnat, répondant aux normes sus-visées. Cette demande doit être notifiée à la commission de la Coupe d'Algérie. La décision définitive pour toute modification est du ressort exclusif de la commission d'organisation", prévoit également ledit article. La demande du PAC a, cependant, été faite 24 heures avant le match, soit une violation flagrante du règlement par la commission d'organisation. Pis encore, cette dernière n'a pas choisi un stade de meilleure capacité, puisque le stade de Dar El-Beïda possède une capacité inférieure à celle de Bologhine. Soit, une seconde entorse à la réglementation.