Soutenus par l'Union locale des commerçants et artisans algériens, les habitants de la commune de Sidi Akacha, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, réclament toujours la réouverture des deux marchés couverts, actuellement à l'abandon, puisque fermés depuis des années. Selon de nombreux témoignages recueillis auprès de plusieurs citoyens à Sidi Akacha à ce propos, l'activité commerciale au niveau local se trouve dans un état lamentable. D'après les mêmes témoignages, le seul marché de fruits et légumes qui existe actuellement dans la commune et qui est situé au bord d'une route largement fréquentée, non loin du centre-ville, ne répond à aucune norme réglementaire qu'exige ce genre de commerce. D'ailleurs c'est ce que nous avions constaté de visu. "C'est la totale anarchie qui y règne constamment étant donné qu'aucune mesure de sécurité ni encore d'hygiène n'y est respectée comme vous le voyez. Ajoutez à cela le danger permanent que représente ce même marché, notamment en matière de circulation routière, ce qui cause un désagrément insupportable à l'ensemble des automobilistes qui transitent par cette route se trouvant entre Chlef et Ténès", expliquent de nombreux citoyens à l'intérieur de ce marché. Pour ces derniers, la seule solution pour éviter toutes ces tracasseries et permettre ainsi à l'activité commerciale locale de s'épanouir et de s'exercer dans un cadre sain, conformément à la réglementation en vigueur, n'est autre que la réouverture des deux marchés couverts qui s'avère d'une nécessité absolue. "On ne sait toujours pas pourquoi ces deux établissements sont toujours fermés alors qu'ils répondent à toutes les normes exigées en la matière, pour le commerce des fruits et légumes comme pour celui de l'habillement. De plus, ils sont situés, tous les deux, dans le centre-ville, ce qui facilite la tâche à tousles habitants de la commune", ajoutent encore les mêmes interlocuteurs, qui souhaitent l'intervention du wali afin que leur souhait soit enfin réalisé, "car toutes les doléances que nous avions adressées à notre P/APC à ce sujet sont restées, à ce jour, lettre morte".