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Des sentiers à désenclaver
CHRéA, À ZIAMA MANSOURIAH (JIJEL)
Publié dans Liberté le 01 - 10 - 2020

Culminant sur les hauteurs montagneuses surplombant la RN 43, traversant la célèbre corniche jijélienne, la localité de Chréa, relevant de la commune de Ziama Mansouriah, est au cœur d'un projet ambitieux pour revaloriser le tourisme de montagne. Un tourisme alternatif à celui du balnéaire, comme le préconisent les responsables du parc national de Taza (PNT), qui s'affairent à développer ce segment. Et c'est au cœur de cette mechta que des sentiers ont été créés pour les randonnées pédestres et d'autres sont en voie de l'être.
Parallèlement à cet effort, c'est la revalorisation des produits du terroir qui vient s'ajouter aux projets lancés pour le développement touristique dans cette région. La création d'une maison du terroir s'inscrit en droite ligne de cette démarche, avec la mise en place d'outils servant à la promotion de ces produits.
À commencer par la mise en valeur des produits propres aux traditions de cette mechta, dont le couscous fabriqué à partir des glands du chêne-liège. Des études initiées par des chercheurs universitaires à Jijel sont même menées sur les lieux pour ressusciter ce produit, pendant que des produits de beauté traditionnels (huiles, bougies, savon, parfums...) sont fabriqués à partir des espèces forestières de la région.
Et c'est dans cette maison que ces produits sont commandés par les touristes qui effectuent des randonnées dans cette mechta, dont les sentiers restent... à désenclaver. Et pour cause, pendant que la promotion du tourisme de montagne, considéré comme l'avenir de la région, est au cœur des projets touristiques initiés, des habitants se plaignent de l'isolement. Ils étaient d'ailleurs là, ce mardi 29 septembre, à l'occasion de la visite du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, à vouloir parler à ce dernier de cet état d'isolement dont ils souffrent.
Leur souci est de faire part à leur hôte d'un certain nombre de problèmes qui entravent le développement de cette localité ayant souffert du terrorisme des années 1990, dont le transport, car, affirment-ils, "pour évacuer un malade à Ziama Mansouriah, il faut payer 1 000 DA". "C'est le plus grand problème auquel nous faisons face", lancent-ils, en chœur.
D'autres habitants évoquent l'impérative nécessité de réhabiliter certaines voies d'accès à des localités plus éloignées. Certes, des tronçons routiers existent pour relier ces localités à Selma Ben Ziada et Erraguène, mais ils restent, toutefois, impraticables sur certains parcours, signalent-ils.
L'absence de l'électricité pour le développement de l'activité d'élevage, notamment avicole, est l'autre contrainte qui bloque le retour de certains habitants qui ont fui ces contrées, jadis très peuplées, selon leurs dires. "Il n'y a pas d'électricité. Les gens vivent de l'élevage caprin et ovin et de l'apiculture aussi", affirment ces habitants, restés coincés dans des sentiers à désenclaver.


Amor z.


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