Malgré le nombre important des opérations d'entretien et de curage ayant touché les regards et les avaloirs, les points noirs persistent au niveau du chef-lieu de wilaya dont la rue Des Jardins qui se situe à l'extrémité d'une pente qui prend le départ à partir de l'université où les eaux stagnent. La Protection civile a enregistré plusieurs points noirs lors des dernières perturbations atmosphériques et les dernières pluies qui se sont abattues dans la région de Aïn Témouchent. Ces points noirs ont provoqué des stagnations d'importantes quantités d'eaux pluviales dans certains endroits à l'image de la rue Des Jardins, le rond-point qui fait face au siège de la daïra ainsi que la cité Des Cadres sachant que certains endroits se situent dans des reliefs bas et d'autres accusent un déficit d'avaloirs. La longueur globale du réseau de l'alimentation d'eau potable et d'assainissement au niveau de la wilaya de Aïn Témouchent a atteint 1161 km. Malgré le nombre important des opérations d'entretien et de curage ayant touché les regards et les avaloirs, les points noirs persistent au niveau du chef-lieu de wilaya dont la rue Des Jardins qui se situe à l'extrémité d'une pente qui prend le départ à partir de l'université où les eaux stagnent, a expliqué le lieutenant Belhadef Sid Ahmed, chargé de l'information et de la communication auprès de la direction de la Protection civile de la wilaya de Aïn Témouchent. "Nos interventions se sont limitées à l'aspiration et à l'épuisement de ces eaux pour les orienter soit vers les avaloirs, soit les regards les plus proches ou vers des endroits inclinés pour les éloigner des habitations", a-t-il indiqué. En ce qui concerne le réseau d'assainissement, qui englobe en plus celui des eaux pluviales, il s'étend sur une longueur globale estimée respectivement à 1161 km et 785 km linéaires. Or, les nouvelles techniques utilisées par les pays développés consistent à séparer distinctement les deux réseaux avec des canalisations destinées spécialement et exclusivement aux eaux pluviales pour les utiliser ensuite dans plusieurs domaines, comme pour l'irrigation agricole. De leur côté, les services de l'antenne locale de l'Office national de l'assainissement (ONA) de Aïn Témouchent ont enregistré lors de la période qui a connu des perturbations atmosphériques, 42 interventions à travers les communes de Hammam Bou-Hadjar, Béni Saf, Aïn Tolba et Malah, en raison de l'augmentation du niveau des eaux pluviales et l'obstruction des regards et des avaloirs. Ces interventions ont permis de curer et de se débarrasser des déchets cumulés dans 31regards et 281 avaloirs en plus des opérations d'aspiration de l'équivalant de 24 m3 d'eaux pluviales au niveau de la commune de Hammam Bou-Hadjar où vivent 50 000 âmes. À ce titre, Chaouch Rachid, chef de service auprès de l'antenne locale de l'ONA, a indiqué qu'en ce qui concerne la commune du chef-lieu de wilaya, la plus importante en ce qui concerne le tissu urbain, les interventions se sont limitées uniquement à la surveillance des points sensibles et les points noirs au niveau du réseau d'assainissement où il n'a été enregistré aucune intervention, car aucune urgence n'a été signalée. "Ces interventions nous ont permis de curer 31 regards, 281 avaloirs et l'épuisement de 24 m3 d'eau de pluie au niveau de la commune de Hammam Bou-Hadjar où ont été axées la plupart de nos interventions en raison des quantités importantes qu'a connu la cité des Thermes qui jouit d'un relief plat", a précisé M. Chaouch.