Des dizaines d'enseignants du cycle primaire représentant les professeurs, affiliés à l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), ont organisé, dans la matinée d'hier, un sit-in devant le siège de la Direction de l'éducation de la wilaya. En effet, les représentants des sections syndicales ont, dans un communiqué, décrié la gestion des établissements scolaires du primaire par les communes, tout en demandant au ministère de reprendre les choses en main afin de mettre fin au calvaire qu'endurent les gestionnaires du secteur, notamment les chefs d'établissement. Les protestataires ont, par ailleurs, soulevé le problème inhérent à la retraite proportionnelle sans condition d'âge et l'unification de la classification des différents professeurs exerçant dans les trois paliers et l'application avec effet rétroactif du décret exécutif 14/266 en date du 28/09/2014 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires régis par le décret exécutif 08/315, modifié par le décret exécutif 12/240 du 29 mai 2012. Les professeurs venus de plusieurs régions de la wilaya ont aussi demandé d'actualiser les décisions fixant les prérogatives et les missions du professeur de l'enseignement primaire et la restructuration du cycle, tout en affichant leur refus catégorique des travaux non pédagogiques, la révision de l'horaire attribué aux enseignants du primaire, à savoir vingt-quatre heures par semaine, et le nombre de cours pour l'enseignant de langue française qui peut être chargé de cinq cours. À cet effet, ils ont proposé de se focaliser sur les activités fondamentales, et ce, dans l'intérêt de l'élève et de l'enseignant. Pour clore la liste des revendications nationales, les rédacteurs du communiqué ont réitéré le refus des enseignants d'enseigner le samedi lequel, selon eux, doit être une journée de repos. Par ailleurs, pour les revendications d'ordre local, les protestataires ont appelé à la régularisation des rappels des échelons, tout en réclamant des solutions aux litiges et problèmes soulevés en mettant fin aux abus de certains responsables. FAOUZI SENOUSSAOUI