Quatre écoles de l'Unicef dans des camps de réfugiés rohingyas au Bangladesh ont été réduites en cendres lundi soir, ont annoncé hier les autorités, en évoquant un "accident" alors que le Fonds des Nations unies pour l'enfance évoque un "incendie criminel". L'agence des Nations unies a précisé que "l'incident entravait encore l'éducation de plus de 300 enfants réfugiés, déjà défavorisés" et qu'elle "évaluait les dommages de l'attaque" afin de reconstruire ces écoles au plus vite. Jeudi dernier, un incendie avait ravagé l'immense camp de Nayapara, dans le sud-est du Bangladesh. Plus de 500 baraques de fortune, faites de tôles et de bambous, étaient parties en fumée laissant plus de 2000 réfugiés rohingyas sans abri. R. I./Agences