Le problème de la domiciliation de la rencontre qui opposera le 10 mars prochain l'Entente de Sétif à son adversaire sud-africain Orlando Pirates, pour le compte de la première journée de la phase de poules de la coupe de la CAF, est devenu un véritable casse-tête pour les dirigeants du club sétifien. Ces derniers ne savent plus où donner de la tête, notamment après le refus officiel des autorités de trois pays (Egypte, Soudan et Mali) d'abriter cette rencontre à la suite de la demande formulée par la direction de l'ESS. Le président du conseil d'administration, Serar, se trouve dans l'incapacité de trouver une solution à cet épineux problème comme il l'a révélé hier à Liberté. "Je suis incapable pour le moment de trouver une solution à cet épineux problème de domiciliation. Les trois pays que nous avons sollicités pour abriter notre rencontre ont catégoriquement refusé. On ne sait plus quoi faire, il ne reste qu'une poignée de journées avant cette rencontre contre Orlando Pirates, prévue le 10 mars", a-t-il indiqué, et d'ajouter : "Je vais essayer de contacter les dirigeants du CRB pour savoir comment ils ont pu décrocher l'accord des autorités tanzaniennes, sinon on contactera nos amis du WAC pour obtenir des informations après la domiciliation de leur match au Burkina Faso. Nous allons étudier toutes les possibilités pour débloquer cette situation inédite qui commence franchement à nous inquiéter. Il y a toute une paperasse à préparer avant la domiciliation de cette rencontre, étant donné qu'on ignore encore le pays qui devra abriter cette rencontre. On ne peut pas déposer les demandes de visa ni tracer un plan de vol non plus. Ce sera une véritable course contre la montre pour préparer ce match. À ce titre, on demande à ce que la FAF nous accompagne et nous aide à trouver une solution définitive." "Le temps n'est plus en notre faveur, on doit impérativement trouver une issue pour programmer le voyage dans les meilleures conditions", explique Serar, qui veut absolument régler la question dans les prochaines heures.