Résumé : Djamel ne dormit pas de toute la nuit. Le matin, il vola une arme qu'il cacha dans un endroit où personne ira regarder. Mais c'était sans compter sur ceux qui gardaient un œil depuis l'extérieur. Alors qu'il se demandait comment faire pour s'en sortir et sauver les autres, on découvrit l'arme. Djamel regretta de ne pas l'avoir gardée sur lui. On lui asséna un coup qui l'assomma. Lorsqu'il revint à lui, il grimaça de douleur. Sa tête lui faisait terriblement mal. En voulant y porter la main, il réalisa qu'on l'avait attaché. Il avait un bandeau sur les yeux. -À l'aide ! À l'aide ! -Ne te fatigue pas, personne ne t'entendra, dit Ilyès en lui retirant le bandeau. Djamel vit qu'ils étaient à l'arrière d'un fourgon et qu'ils portaient tous des tenues militaires. -Nous arrivons à destination, remarqua Krimo. Soyez prêts ! -Qu'est-ce que vous allez faire de moi ? -Mort ou vivant, tu nous seras utile. Lorsque les portes du fourgon s'ouvrirent, Djamel vit qu'il faisait nuit. Ilyès descendit en premier. Les autres l'aidèrent à se relever et à descendre. On entendit des coups de feu au loin. -Ils sont passés à l'acte, préparez-vous ! Ils baissèrent les cagoules. Djamel tenta de se libérer, mais ses mains étaient solidement attachées par une corde. Lorsqu'il perdit l'équilibre et tomba, il se fit mal à l'épaule, on l'aida à se relever. -Chien, tu penses encore à t'enfuir comme un lâche. Ils se mirent à le tabasser. -Tu ne bouges plus. Plus un mot, sinon tu es mort. On le poussa en avant. -Marche ! Gare à toi si tu fais quoi que ce soit d'insensé, tu ne seras pas le seul à payer de ta vie. -Vous allez tuer des innocents. -ls ne sont pas plus innocents que toi, dit Ilyès avant de lui tirer dans la jambe. Djamel perdit connaissance. On le détacha et le traînait sur une dizaine de mètres. Il reprit douloureusement ses esprits. -Vas-y ! Frappe à la porte. Ils s'étaient arrêtés près d'une villa. Djamel gémissait. Deux pseudo-militaires le maintinrent debout, le soutenant par les épaules. Le jeune frappa longtemps à la porte. -Chkoun ? demanda un vieux, derrière sa porte. Enta Ali ? C'est toi Ali ? -Oui... Le vieux qui devait attendre un membre de sa famille, eut une mauvaise surprise, en ouvrant. -Des militaires ! Eldjeich ! Sa vieille qui le rejoignit, prit peur. Elle croisa le regard de Djamel qui lui fit signe de s'enfuir. -Elhadja, harbi ! Fuyez, cria-t-il avant d'être poussé au sol, et qu'on tire sur lui. -Allez-y ! Prenez les objets de valeur et les filles s'il y en a, ordonna Ilyès. Faites vite ! Où sont vos bijoux ? La vieille effrayée, ne se fit pas prier. -Je vous donnerais tout ! Laissez-nous en vie, l'implora-t-elle. Je vais tout vous donner. Elle les précéda à une chambre et les mains tremblantes, elle sortit un petit coffret où étaient réunis leurs bijoux et les économies de la famille. -C'est tout ?, cria Ilyès. Vous êtes riches. -Le vieux garde l'argent à la banque. -Il ne lui servira à rien... Ilyès fit signe aux autres de l'égorger. Ni les prières ni les cris d'effroi ne les arrêtèrent. En fouillant les autres pièces, ils découvrirent les lits vides. Sa famille s'était enfuie par une autre porte qui donnait sur une oliveraie. -Rattrapez-les ! Je veux leurs têtes, ordonna Ilyès en sortant de la maison. Mais ne touchez pas aux filles. Elles sont pour moi.
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