Dans le cadre de l'ouverture de l'université à la sphère économique et l'extension des passerelles de coopération avec les entreprises économiques activant dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, des accords viennent d'être signés entre les laboratoires scientifiques de l'université Djilali-Liabès et les entreprises économiques et qui consistent à répondre aux besoins des deux parties, notamment en matière de développement socioéconomique local qui permet aux étudiants de se former dans un milieu professionnel et dans des conditions adaptées, a indiqué le communiqué de la cellule de communication de l'université Djilali-Liabès. Lors de cette rencontre qui a eu lieu au rectorat entre le recteur et le président de l'association en présence des opérateurs économiques, du directeur de la maison de l'entrepreneuriat, la mise en place des mécanismes appropriés de communication entre les laboratoires scientifiques de l'université et les institutions économiques afin de gagner une coopération mutuellement bénéfique a été également débattue. Aussi, les deux parties ont exprimé leur volonté de coopérer dans leur intérêt mutuel d'autant plus que "l'université a besoin des entités économiques afin d'offrir un climat approprié à la recherche scientifique pour permettre aux étudiants de poursuivre un stage qualitatif dans le milieu professionnel ainsi qu'au sein des entreprises économiques qui ont besoin de développer leurs mécanismes de la production, et ce, à travers l'exploitation des résultats des laboratoires scientifiques de l'université ainsi que la formation de ses cadres", a-t-on souligné dans le communiqué. À ce propos, il a été décidé d'échanger les informations dont chaque partie a besoin et d'activer le rôle du bureau des relations avec les entreprises afin de contrôler et d'organiser le processus d'intégration des étudiants dans le milieu professionnel. Aussi, il a été convenu de la mise en place dans les prochains mois d'un salon local de la recherche scientifique, et ce, en partenariat avec les opérateurs économiques et d'en faire un espace de rapprochement et de communication entre chercheurs universitaires et les opérateurs. A. BOUSMAHA