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"La réalité est extrêmement inquiétante"
Lyes Merabet, Président du SNPSP
Publié dans Liberté le 26 - 01 - 2022

"C'en est trop", lâche, dépité, Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique."Nous sommes dans une situation d'épuisement. C'est le burn out. Nous déplorons des dizaines de cas positifs parmi les personnels de santé. Le ministère ne semble pas informé de la réalité dans les hôpitaux", déplore-t-il encore.
À bout de souffle, les praticiens de santé publique ne savent plus à quel saint se vouer, face à l'explosion des cas de contamination liée à la Covid-19. Déjà affaiblis, alors qu'ils sont eux-mêmes frappés de plein fouet par la pandémie, en enregistrant des centaines de cas positifs, voilà qu'ils sont de nouveau appelés à assurer deux campagnes de vaccination au niveau des établissements scolaires et au niveau des stades et des mosquées. "C'en est trop", lâche, dépité, Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique. "Nous sommes dans une situation d'épuisement professionnel. C'est le burn out. Nous déplorons des dizaines, voire des centaines, de cas positifs parmi les praticiens de la santé publique", déplore-t-il, en ajoutant ne pas comprendre les décisions de la tutelle de mobiliser, jusqu'à l'épuisement, les praticiens du secteur public.
"Le ministère de la Santé donne l'impression de ne pas être au courant de la réalité dans les hôpitaux. Je ne sais pas si les informations remontées au ministre de la Santé, sur l'état calamiteux dans les hôpitaux, à l'aune de cette 4e vague de la Covid-19, sont justes. La réalité est extrêmement inquiétante, avec un personnel épuisé, en manque de moyens matériels et qui, lorsqu'il est contaminé par la Covid-19, ne trouve aucune prise en charge, avec l'obligation de payer de sa propre poche les soins, les tests anti-Covid. C'est intenable", ajoute le président du Snpsp, joint hier, par téléphone. La veille, son syndicat a diffusé un communiqué au ton "inquiétant", sur les conséquences de cette situation qui est appelée à s'aggraver davantage au regard de la montée en flèche des cas de contamination à travers le pays. Le syndicat s'inquiète des répercussions de de cette 4e vague du coronavirus qui "frappe de plein fouet le milieu hospitalier, déjà sous tension depuis plus d'une année", prévient le document.
"Depuis quelques jours, les informations prévenant des structures hospitalières, à travers 20 wilayas au moins, inquiètent au plus haut niveau. Le rebond, sans précédent, des cas de contamination à la Covid-19 a mis sous tension les hôpitaux, alors que les services de réanimation sont au bord du débordement", déplore le Snpsp. Le syndicat indique à ce propos que le nombre d'infection à la Covid-19, en milieu hospitalier suscite l'inquiétude, alors que toutes les données indiquent que l'Algérie ne sortira pas de cette 4e vague de sitôt.
Une situation qui amoindrit les capacités des hôpitaux, déjà souffrant par manque de moyens humains et matériels, précise le communiqué. "Frappés de plein fouet par cette pandémie, les hôpitaux vivent aujourd'hui une véritable crise dont certains fonctionnent à moins de 50% de leur personnel", affirme le Syndicat national des praticiens de santé publique, en précisant se baser sur des chiffres et des données recueillies au niveau des hôpitaux, à travers le territoire national. "Devant cette situation difficile et intenable, alors que les praticiens de la santé sont mobilisés malgré le manque de moyens matériels et de prévention, ou encore d'accompagnement psychologique et les suspensions récurrentes des congés des praticiens, mais également le refus de reconnaître la Covid-19 comme étant une maladie de travail ainsi que le retard d'application des mesures incitatives en direction des praticiens de la santé", le syndicat déplore, avec beaucoup de déception, "la non disponibilité du ministère de la Santé au dialogue avec le partenaire social et la non-consultation de ce dernier dans la mise en œuvre du 'plan national' sur les conséquence de la dégradation de la situation sanitaire dans notre pays", écrit le Snpsp. Dans ce cadre, le Syndicat national réitère son "refus" du contenu des circulaires n°2 et n°3 publiées le 22 janvier 2022 par la Direction nationale de prévention et de promotion de la santé.
Le président du Snpsp s'étonne, par ailleurs, que face à cette situation exceptionnelle liée à l'explosion de cas de contamination, le ministère ne mobilise pas les médecins exerçant dans le secteur privé. "Plus de 50% des médecins algériens exercent dans le secteur privé. Dans une situation exceptionnelle, comme celle que nous traversons, il est étonnant de ne pas mobiliser, dans cet effort national, tous ces médecins exerçant dans le secteur privé", déplore-t-il.

Karim B.


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