Pour l'information, Aïn Kihal est connue pour ses multiples sources d'eau éparpillées à travers la région. Mais deux de ces sources viennent d'être fermées au public, leur eau étant impropre à la consommation. La population d'Aïn Témouchent était contrainte depuis presque une semaine de consommer une eau à la qualité douteuse, en raison d'une panne survenue au niveau des installations de la station de dessalement d'eau de mer de Chatt El-Hilal. Cela a obligé les services de l'hydraulique de recourir à l'approvisionnement de l'eau à partir du barrage de Dzioua (Aïn Tolba), dont la quantité de l'eau stockée est très insuffisante avec un niveau très bas et dont le pompage a atteint le fond. Ce qui explique en fait l'apparition de cette couleur inhabituelle de l'eau du robinet qui a perdu sa limpidité mais qui reste potable, selon les mêmes responsables, et ce, suite aux résultats des analyses biologiques effectuées par la Seor et l'ADE, qui ont confirmé que cette eau ne présente aucun risque sur la santé des citoyens. Face à cette situation, de nombreux citoyens ne se sont pas empêchés de jeter leur dévolu sur des sources d'eau à l'origine inconnue et ce, non sans avoir couru le risque. C'est le cas des citoyens de la localité d'Aïn Kihal, qui se sont dirigés vers les sources d'eau existantes. Pour l'information, Aïn Kihal est connue pour ses multiples sources d'eau éparpillées à travers la région. Pour prémunir les citoyens contre tout risque de contamination, le bureau d'hygiène intercommunal (BHIC) de la daïra d'Aïn Kihal s'est empressé d'effectuer une tournée d'inspection qui a ciblé toutes les sources d'eau et les puits à travers son territoire communal de compétence. Les analyses effectuées sur l'eau de la source Sidi-Amar et celle qui se trouve au niveau de l'exploitation agricole du 1er-Novembre ont donc confirmé que l'eau est impropre à la consommation et constitue donc une menace sur la santé de l'individu. Ce qui a poussé les autorités locales de la commune d'Aïn Kihal de procéder à la fermeture de ces deux sources pour préserver la santé des citoyens. À cette occasion, Benmansour Benaouda, P/APC d'Aïn Kihal, vient de lancer un appel à ses concitoyens pour éviter de s'approvisionner de cette eau et de prendre au sérieux la décision de fermeture des deux sources en question. En mai 2020, rappelons-le, le conseil communal de Aïn Témouchent a décidé par arrêté signé par le P/APC de l'époque de fermer la source d'eau de Sidi-Younès, située à la sortie menant vers la localité d'Aïn Kihal. Cette décision faisait suite à la conjoncture épidémiologique due à la Covid-19 qui représentait un risque de contamination. L'arrêté a été adressé à la gendarmerie pour une exécution imminente, dans la mesure où la source en question attirait chaque jour un grand nombre de citoyens qui s'approvisionnaient de cette eau naturelle, faisant fi des mesures de prévention au risque d'une contamination à grande échelle du coronavirus. Les bousculades constatées sur place dans le cadre d'une enquête épidémiologique ont donc poussé les responsables locaux, dont ceux du service épidémiologique et de médecine préventive (Semep) de l'EPH Ahmed-Medaghri, à prendre la décision de fermer carrément la source de Sidi-Younès. D'ailleurs, cette fermeture a été mise à profit pour entamer des travaux d'aménagement de la source de Sidi-Younès conformément à la réglementation sanitaire. À cette époque, la cellule de crise du chef-lieu de wilaya, composée de 12 membres dont 6 médecins épidémiologistes, se réunissait régulièrement et périodiquement pour faire le point sur l'évolution de la situation épidémiologique et son suivi quant à l'exécution sur le terrain des décisions prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de l'épidémie de Covid-19.
