En ces temps de froid hivernal particulièrement rigoureux, l'électricité demeure une énergie des plus vitales pour beaucoup de foyers en milieu rural. Néanmoins, ceux-ci subissent d'importants désagréments, chaque année à la même période, du fait de l'élévation de la consommation. C'est ce qui a été soulevé par la population du village d'Aït Meghzelmal dans la commune de Tizi N'Tléta à l'occasion de son assemblée générale annuelle, vendredi dernier. Nonobstant les délestages fréquents effectués de manière délibérée par les services de la Sonelgaz pour “rationaliser la distribution de l'énergie électrique”, nous dit-on, le village d'Aït Meghzelmal (Cheurfa) souffre de chutes constantes de tension à tel point que même la luminescence des lampes s'affaiblit sensiblement, particulièrement pendant la tranche allant de 17 à 22 h. “On dirait une lumière de bougie”, ironise un citoyen en parlant de ces lampes. Les chutes de tension qui rendent si difficile le fonctionnement des appareils électroménagers provoquent même des dommages à ces derniers. Des citoyens concernés ont relevé que leurs appareils sont ainsi détériorés. La population interpelle la direction de la Sonelgaz pour trouver des solutions, faute de quoi elle envisage d'opter pour d'autres formes de protestation, entre autres le non-paiement des factures de consommation électrique. M. S. B.
