Assarouf, pardon, de n'avoir pas su convaincre ceux qui ne te connaissaient point de ta sincérité, grandeur, amitié, et de ton amour pour l'Algérie et son Ténéré ! Toi qui as toujours su être présent quand elle te faisait appel, toi qui l'as si dignement représentée sur les scènes du monde et avec quelle fierté ! Toi qui m'as fait connaître ce désert et ses coutumes millénaires, toi qui me chantais souvent sa solitude sous le ciel étoilé de Djanet ! Toi qui m'as ouvert les yeux sur l'amitié et la dignité ! Toi qui m'as aidé à marcher sur le sable la tête haute ! Toi qui m'as souvent invité à prendre un thé sous la tente de Tin Hinane à côté de tes enfants Houda, Nabil, et ta maman el hadja Khadidja. Assarouf Bali de n'avoir pas été là cette nuit où le ciel de Djanet est venu s'emparer de ton étoile afin qu'elle puisse briller encore de plus belle sur d'autres générations pour leur raconter un jour ton histoire, l'histoire de ce Targui fils du Tindi ! Mais aujourd'hui, je prêterai serment cher frère, cher Bali, que je veillerai encore plus à ce que ton histoire soit contée partout dans le monde et que je marcherai avec encore plus de fierté et élégance sur le sable du Ténéré comme tu me l'as appris jadis ! Tanamirt Bali ! Tanamirt pour ton amitié et ta sagesse ! Que Dieu te bénisse mon frère ! Allah Yerhemek ! Hamid Baroudi