Le NA Hussein-Dey livrera un match difficile aujourd'hui face à la formation de Côte-d'Ivoire, Sewe San Pedro, pour le compte des 16es de finale aller de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Le retour en compétition continentale ne se présente pas sous les meilleures auspices pour le représentant algérien, mal en point en championnat et qui lutte pour son maintien parmi l'élite. La défaite concédée à domicile face au WA Tlemcen (2-1), lors de la 22e journée du championnat national, a compliqué davantage la situation des “banlieusards”. Le défenseur du NAHD, Smaïl Gana, soutient que la contre-performance enregistrée face au WAT “a fait beaucoup de mal à l'équipe, car c'était un match à six points qu'il ne fallait pas perdre”. L'entraîneur a axé son travail, tout au long de la semaine, sur le plan psychologique “pour retaper le moral des joueurs”, a-t-il ajouté. La mission des Sang et Or s'annonce de ce fait périlleuse face à Sewe San Pedro, qui occupe actuellement la 6e place du championnat de Côte-d'Ivoire. “Nous sommes conscients de la difficulté de la tâche qui nous attend à Abidjan. Cependant, l'expérience acquise par le groupe lors de nos deux participations à la Ligue des champions arabe sera bénéfique pour aborder ce match sans pression”, a estimé pour sa part le capitaine Samir Alliche. L'entraîneur roumain du NAHD Anghelescu devrait, en principe, disposer pour le compte de cette première manche du joueur Mameri et de l'attaquant Cheraïtia, qui reviennent peu à peu à la compétition en ayant repris les entraînements, après trois semaines d'arrêt, suite à des blessures contractées en championnat. Le représentant algérien, dont la dernière participation à la coupe de la Confédération africaine de football remonte à l'année 1994, est cependant “décidé à réussir sa première sortie officielle”. “Nous sommes prêts à affronter l'équipe ivoirienne. Nous avons bien préparé la rencontre de sam ball algérien”, ont souligné les partenaires de Gana. Samir Alliche, qui se présente comme l'un des derniers rescapés de la formation du NAHD à avoir participé à l'aventure africaine en 1994, affiche une belle confiance.“Personnellement, je suis optimiste. J'estime que nous avons le potentiel nécessaire pour réaliser un bon résultat en Côte-d'Ivoire”, a-t-il dit.
