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Controverse autour des prix du billet hadj 2006
Pèlerinage aux Lieux Saints
Publié dans Liberté le 30 - 11 - 2006

Le prix sur un vol charter revient deux fois plus cher que sur un vol régulier.
Cette année, les candidats au grand pèlerinage (hadj) paieront leur billet d'avion plus cher par rapport à l'année passée. La compagnie nationale de navigation aérienne a fixé le prix du siège à 90 300 DA TTC en aller-retour, soit une augmentation de 4 200 DA par rapport au tarif arrêté lors de la dernière campagne, qui était de 86 000 DA.
Le tarif de la billetterie est arrêté unilatéralement la veille de chaque campagne par Air Algérie, qui a l'exclusivité sur l'opération, pour ne pas dire intervient pour le compte du gouvernement.
Autrement dit, le prix non soumis aux conditions concurrentielles du marché est “administré” plutôt que fixé.
Avec cette énième augmentation dans un environnement international marqué par une diminution des tarifs hors taxes et surcharges, le prix sur un vol charter revient deux fois plus cher que sur un vol régulier. Ce qui est considéré comme une aberration dans le secteur du transport aérien. En effet, un Alger-Djeddah-Alger sur un vol régulier est cédé aux environs de 50 000 DA TTC. Air Algérie a même imputé à ses clients ce que les professionnels appellent une surcharge carburant à la suite de la flambée des prix du pétrole l'année passée quand le brut a atteint la barre des 70 dollars. Si les autres compagnies des pays non producteurs ont supprimé cette charge, ce n'est pas le cas à Air Algérie.
Certains pays qui subventionnent leurs compagnies, comme c'est le cas pour l'Algérie, dans un souci de clarté, ont autorisé cette surcharge à condition que le montant surfacturé apparaisse sur le billet après le net TTC. L'idée maîtresse est de ne pas pénaliser l'autre secteur très lié au transport aérien, le tourisme.
Si le billet sur un vol régulier Alger-Djeddah-Alger ne dépasse pas 50 000 DA TTC, lors des campagnes omra, les sièges sont cédés non pas avec une réduction, car la formule des blocs sièges est proche des charters, mais avec une majoration qui peut atteindre les 10 000 DA. Pour le grand pèlerinage (hadj), le ministère des Affaires religieuses affrète, pour ne pas dire “chartérise” carrément les vols, mais à un prix deux fois supérieur à celui des vols réguliers. L'histoire des faits touristiques est sans équivoque. Ce n'est ni l'hôtellerie ni les schémas directeurs qui ont été toujours derrière les sauts quantitatifs et qualitatifs du tourisme, mais le système des congés et le transport.
On ne développera jamais une destination touristique avec des vols réguliers ni avec des vols charters dont le prix par siège revient plus cher que celui des vols réguliers.
À noter que le marché billetterie hadj s'élève à près de 28 milliards de centimes. Une manne d'une importance capitale dans un secteur généralement en récession. L'octroi de ce genre de marché doit être conditionné par un engagement d'aide au développement du tourisme réceptif.
Car, on ne doit pas oublier qu'à travers le hadj, comme la omra, le pays émet des touristes “religieux” avec des amputations sur la balance des paiements.
Mourad Kezzar


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