C'est décidément la fin d'un des plus importants groupes terroristes activant dans la wilaya de Tizi Ouzou qui se dessine à travers la grande offensive militaire lancée par les forces combinées ANP-BMPJ depuis jeudi dernier dans la région d'Aït Yahia Moussa, située à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Tizi Ouzou. Selon des sources généralement bien informées, trois terroristes faisant partie de ce groupe sont déjà abattus durant cette opération qui se poursuit d'une façon très intense pour son troisième jour. Un soldat de l'ANP a également péri dans cette opération, alors qu'un autre est grièvement blessé, a-t-on appris auprès de la même source. Le reste du groupe terroriste en question est toujours encerclé dans le massif forestier de Oued Ksari par des milliers de soldats de l'ANP, appuyés par la BMPJ, qui ont déployé des moyens matériels impressionnants pour les besoins de cette offensive qui est visiblement l'une des plus importantes menées dans la région jusque-là. Parmi ce groupe figureraient des membres importants du GSPC dont le numéro 2 pour la région de Kabylie, un certain Touat Athmane, selon des sources crédibles qui expliquent que le groupe encerclé a tenté de riposter à plusieurs reprises dans l'espoir de desserrer l'étau sur eux depuis jeudi à l'aube, mais sans succès. Par ailleurs à Saïda, trois terroristes ont été abattus dans la nuit de jeudi à vendredi par les forces de l'ANP au lieu-dit Kliaâ, dans la daïra de Aïn Hdjar. Il s'agissait de Touil Abdelkader, originaire de Sidi M'barek relevant de la daïra de Aïn Hdjar, Aâdjali Lahcen originaire de la daïra de Belloul et, enfin, de Hamri Mokhtar résidant à la cité Annasr dans la wilaya de Saïda, dont l'âge varie entre 30 et 40 ans. À l'issue de cette opération, les forces de l'ANP ont récupéré deux armes de type Kalachnikov et un fusil de type Seminov. À noter que le terroriste Hamri Mokhtar a rejoint le maquis depuis le début de l'année en cours. Les corps de trois terroristes abattus ont été transportés à la morgue de l'hôpital Ahmed-Medeghri à Saïda. Samir LESLOUS/F. Z.
