Ancien joueur professionnel ayant porté les couleurs de différentes formations françaises à l'mage de Cannes, Toulouse, Metz, Diallo est actuellement l'entraîneur de son club d'origine, le Stade Malien, mais il drive aussi la sélection nationale malienne juniors. Sollicité pour prendre les rênes du stade après l'éviction du Ghanéen Polo, le cheikh n'aura pas hésité un instant afin d'entraîner une formation appelée à relever le défi à Constantine face au champion algérien, l'USMA. Liberté : Comment se présente pour vous ce match retour ? Ca va être difficile ! L'USMA part avec les faveurs des pronostics eu égard au résultat enregistré à l'aller. Mais cela ne justifie pas tout. Le match se joue en deux rounds. Si nous ne croyons pas à nos chances nous n'aurions pas fait le déplacement en Algérie. Il est vrai qu'au Mali les joueurs sont passés à côté. Depuis, même si le temps d'une semaine ne m'a pas été assez suffisant pour mieux remonter le moral du groupe, j'estime qu'on s'est retapé comme ils se doit pour sortir vainqueur de ce duel. Vous semblez assez optimiste pour freiner l'USMA ? L'USMA renferme beaucoup de joueurs de qualité, surtout sa ligne d'attaque avec des joueurs pétris de technique. Elle pratique un football collectif impressionnant. Ceci dit, le Stade Malien va se ressaisir et le le stage que l'on a effectué en Tunisie a permis au groupe de régler certains détails. Allez-vous reconduire la même équipe qui a disputé la première manche ? Nous avons fait le déplacement avec tout l'effectif, à l'exception du meneur et capitaine de l'équipe, l'ex-allier Boubareur touché à l'épaule. N. H.
