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Hadjout, une commune exemplaire
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 04 - 2011

Assurément, les services de l'état civil de la commune de Hadjout ont déniché un moyen adéquat pour soulager un tant soit peu et d'une manière intelligente les citoyens d'un gros problème qui les a longtemps tracassé. Les longues heures qu'ils passaient devant les guichets pour se faire délivrer un extrait de naissance, un certificat de résidence ou tout autre document ne devraient plus être qu'un mauvais souvenir.
Assurément, les services de l'état civil de la commune de Hadjout ont déniché un moyen adéquat pour soulager un tant soit peu et d'une manière intelligente les citoyens d'un gros problème qui les a longtemps tracassé. Les longues heures qu'ils passaient devant les guichets pour se faire délivrer un extrait de naissance, un certificat de résidence ou tout autre document ne devraient plus être qu'un mauvais souvenir. Antérieurement à la réorganisation des services de l'état civil, je me souviens d'un administré qui ne se lassait pas de me dire tout le temps : « Je préfère aller plusieurs fois au marché, plutôt que de faire le pied de grue devant les guichets de la mairie pour retirer un extrait de naissance. L'attente, exaspérante, durait plusieurs heures avant que, enfin, arrive mon tour. A vrai dire cette longue attente m'indisposait à plus d'un titre, et je priais tout le temps Dieu pour que le préposé au guichet ne fasse pas d'erreur lors de la transcription sur un document avec tous les risques que cela suppose (jugement pour porter des correctifs). Actuellement, tout cela n'est plus qu'un mauvais souvenir. Aujourd'hui les choses ont énormément changé du fait que des tableaux lumineux sont installés face aux guichets ainsi que des chaises en inox. Les citoyens dès qu'ils franchissent le seuil de l'APC sont accueillis par des agents qui les invitent à retirer un ticket. Par ailleurs la grande satisfaction est très certainement la numérisation de l'état civil qui permet aux employés de délivrer rapidement les documents. Dans un passé très récent le préposé au service devait consulter d'abord le registre poussiéreux et faire une recherche particulièrement fastidieuse pour ensuite procéder à la transcription nécessaire avec un stylo à bille, sans oublier le calque pour les multiples exemplaires. Maintenant, en quelques minutes, vous avez votre extrait de naissance ou tout autre document, explique Merzak. Cette amélioration des services de l'état civil a changé la donne. Pratiquement, le réaménagement du service de l'état civil, réclamé énergiquement par les citoyens, a commencé à donner ses fruits depuis environ trois mois. Pour y arriver, de nouvelles mesures ont été adoptées afin d'améliorer la situation et d'être à l'écoute des doléances des citoyens. « L'état civil est par principe un service important dans une commune. Car il est sans conteste la devanture d'une administration qui répond aux souhaits des habitants et, par ricochet, elle démontre le sérieux des responsables locaux. «Devant cette évidence, nous nous sommes employés à refondre les bases de l'administration de l'état civil qui vise des progrès, dont le but ultime sous-tend un rendement ainsi qu'une rénovation des prestations de service. Et c'est ainsi que dans le souci de répondre au mieux aux attentes des administrés, la mairie a affecté l'un des vice-présidents à l'inspection permanente du service », nous confie à ce titre M. Mazouni Yacine, président de l'APC de Hadjout. Pour sa part, M. Aidat Abdelkader, vice-président de l'APC, particulièrement chargé du contrôle du service de l'état civil, nous confiera que l'introduction récente (depuis trois mois) du système informatique a franchement contribué à l'amélioration de la productivité, dans la mesure où il suffit désormais de quelques clics sur les ordinateurs mis à la disposition des préposés aux guichets pour délivrer des pièces administratives telles que les extraits de naissance ou encore les actes de mariage, pour ne citer que celles-ci. « Dès qu'un citoyen franchit le seuil du service, il est prié de retirer un ticket paginé mis à sa disposition à l'entrée. Il prend aussitôt place dans l'un des sièges de la grande salle en attendant de voir son numéro affiché sur l'un des tableaux électroniques accrochés au-dessus des cinq guichets. Le plus souvent, entre son entrée au service et la délivrance de la pièce commandée, il ne s'écoule guère plus de dix minutes», affirme M. Aidat. Pour améliorer les prestations, l'APC a opté pour des guichets spécialisés. « Ainsi, le guichet n°01 est mis au service des personnes âgées, aux handicapés et aux citoyens résidant hors du territoire de la commune. Les guichets n°02, 03, et 04 reçoivent les citoyens ordinaires, alors que le n°05 est réservé aux femmes. Cette organisation du travail a fait ses preuves puisqu'on a enregistré depuis sa mise en place un progrès sur tous les plans, particulièrement en ce qui concerne la prise en charge des exigences des administrés», explique le vice-président en question. Selon lui, la meilleure illustration de l'efficacité des mesures introduites dans le fonctionnement de l'état civil demeure le traitement rapide et sans tension aucune des demandes de retrait de documents formulées par les centaines de jeunes en vue de constituer les dossiers administratifs nécessaires au lancement de projets dans le cadre des dispositifs de création d'emploi. La remise de l'extrait de naissance 12 S : une simple formalité ! Retirer le fameux sésame qu'est l'extrait de naissance 12 S, pièce essentielle pour constituer le dossier de demande de passeport, n'est manifestement plus un problème à Hadjout, comme c'était le cas au début de son introduction. Actuellement, sa délivrance ne dépasse pas et dans tous les cas les 24 heures. Mieux encore, nous confie une fonctionnaire en charge de son exécution, « on peut le retirer parfois en moins d'une heure après l'avoir commandé, pour peu que le P/APC appose sa signature sur le document. Chose qui s'effectue souvent », assure-t-elle. L'obtention rapide de ce document qui naguère constituait une véritable obsession pour les administrés s'explique en général par deux facteurs : « Les nouvelles mesures du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales qui n'exigent plus du citoyen un extrait de naissance 12 S pour obtenir une carte nationale d'identité ont visiblement limité la demande, puisqu'un tel document ne concerne plus que les dossiers relatifs à la délivrance des passeports. Aussi, dans le service, on s'organise de façon à ce que le citoyen soit non seulement bien accueilli, mais aussi pris en charge d'une manière convenable et dans un cadre tout à fait convivial» ,révèle-t-elle. «On sollicite notre confirmation» Bien qu'ils réalisent un véritable travail de fourmi, nombreux sont les fonctionnaires des services de l'état civil à Hadjout qui ne sont pas encore titulaires. Malgré cette précarité, ils tentent inlassablement d'être à la hauteur : « Je travaille ici depuis dix ans et rien n'a changé pour moi. Je suis toujours contractuelle et c'est une véritable épée de Damoclès qui est suspendue au-dessus de ma tête», nous confie une employée au guichet. Comme elle, son voisin de bureau, un père de famille, ne cache pas son amertume. « Je gagne 6 000 DA par moi, et j'ai à ma charge une famille. Je risque à tous les coups de ne plus supporter ce désespoir qui à l'évidence amenuise considérablement ma volonté à force de penser à ma famille. Malgré cela je m'efforce de faire mon travail correctement, comme me l'impose ma conscience professionnelle. Et, croyez-moi, ce n'est pas toujours facile, car on doit faire face à toutes les situations. Nous sommes parfois contraints, et avec le sourire en plus, de subir toutes sortes de remontrances et quelquefois même des insultes de la part de citoyens qui sont quelquefois excessifs dans leurs reproches» ,nous lance ce dernier. Dans un autre bureau, c'est une universitaire qui exprime sa détresse : « Je perçois 12.000 DA par mois. Un salaire qui ne me permet même pas de tracer des objectifs clairs dans ma vie ». (A suivre) Mohamed El-Ouahed

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