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Les petits métiers du Ramadhan
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Avec l'arrivée de Ramadhan, les petits métiers fleurissent un peu partout dans la ville et surtout dans les quartiers populaires de Bordj Bou Arréridj. Les jeunes, généralement des chômeurs, ou encore les mères de famille, habituellement des femmes aux foyers, ou des pères de famille avec un maigre salaire, profitent de l'occasion pour se faire un peu d'argent.
Ce sont les adeptes de ces petits métiers qui font florès à chaque Ramadhan. Chacun vend ce qu'il peut ! Une multitude de produits et de denrées qui fidélisent nombre de nos concitoyens sont proposés par des jeunes et moins jeunes notamment aux alentours des marchés, des boulangeries, des pâtisseries, des mosquées et des grands carrefours de la ville. L'animation y est, à vrai dire, présente toute l'année, mais elle semble redoubler d'intensité durant le mois de jeûne. Ainsi ces vendeurs informels qui squattent ces rues proposent une grande variété d'articles qui s'adaptent à la table du Ramadhan, dont notamment des gadgets et beaucoup de limonade en cette période de fortes chaleurs. Chaque tenancier de ces étalages démontables à souhait, placés à même le sol, vante à qui mieux sa marchandise importée ou du terroir et présentée à des prix abordables. Du côté du marché Boumezreg, Farid reste un habitué des lieux. A 40 ans, il essaie pour la 10e année consécutive de joindre l'utile à l'agréable. Il vend des boîtes de thon à l'huile végétale, du pain et des feuilles de bourek, des «diouls». Pour assurer son commerce, il a improvisé un étal couvert d'une nappe en plastique. Il y a installé les boîtes en gardant ses galettes, feuilles de dioul dans des sacs en tissu qui sont en réalité des taies d'oreiller le tout enveloppé dans un grand sac en plastique transparent. A quelques mètres, Samir, jeune écolier, a installé son équipement modeste qui lui permet de travailler tranquillement. Il s'agit d'un petit tabouret en plastique et d'un mini-étal en carton sur lequel il exposait des pois chiches et haricots trempés la veille. Sa mère s'est chargée de préparer ces produits depuis le mois de juin dernier. Son objectif est d'assurer une importante réserve pour le «commerce» de son fils. Pas loin de Samir, un homme qui dépasse la soixantaine, propose à la vente du persil et du céleri. «Cette année, le travail risque d'être plus fatigant à cause de la chaleur. Je me reposerai à mon retour à la maison. Je ne pourrai jamais rester à la maison pendant le mois sacré. Je préfère redoubler d'efforts parce qu'il y a de la baraka », souligne aâmi Laïd, qui lève le voile en début d'après-midi pour éviter les pics de chaleur et laisse la place à son fils qui assure le reste de la journée. « Mon père est un lève-tôt. Il m'aide la matinée», dira Farouk, un jeune de 25 ans, universitaire au chômage. Parmi les autres métiers Avant le f'tour, d'autres petits métiers prennent place... Parmi eux, les vendeurs de limonades à bas prix, du jus ou cherbet maison, du lait, des confiseries, et des fruits de saison (pastèques, melon, raisins et figue de barbarie). Juste après le f'tour, d'autres opportunités se présentent pour ceux qui ne se soucient nullement de la santé des gens pour s'adonner à des activités qui leur sont complètement étrangères. Ainsi les vendeurs qui «squattent» ces rues proposent une grande variété d'articles qui s'adaptent à Ramadhan. L'heure qui précède la prière d'El-Icha et de Tarawih est pour nombre de jeunes et moins jeunes, une période pour ce faire du blé en se transformant en ‘'gardien'' de parking informel et exiger des automobilistes de payer 30 DA à 50 DA. «A ma sortie de la mosquée, j'ai trouvé vitre arrière de ma voiture brisée et quelques objets volés... Avec cela, aucune trace du gardien de parking à qui j'ai donné 50 DA », dira un automobiliste. L'autre métier est celui de gargotier. Le soir venu, des barbecues improvisés s'installent ici et là. Une table, un tabouret et voici un endroit pour se restaurer souvent à base de ‘'viande'' (mini brochette grillée composée de trois morceaux de viande, le morceau du milieu étant du gras). On peut y trouver aussi du saucisson, du frit... Délicieux. C'est en ces lieux qu'on s'imprègne de l'ambiance locale... à un prix très doux. Mais l'activité n'est pas toujours conforme aux normes d'hygiène et d'assainissement, exigées dans l'exercice de cette profession. Fouad, quant à lui, c'est la pâtisserie qui l'a changé. Il s'est spécialisé il y a quelques années déjà dans la préparation et la vente de gâteaux traditionnels. L'an dernier, il avait commencé à gâter sa famille. Ensuite, cela l'a passionné et lui a surtout rapporté. Il est d'ailleurs sur le point de changer sa voiture mais pas de quartier. Sur les placettes publiques, des jeunes improvisent sous les lampadaires des salles de jeux en plein air de cartes, de dominos et jeux de hasard, surtout le Loto informel. Pour avoir une place sur ces lieux, il faut consommer au moins un thé ou un gâteau traditionnel, du «Kelblouz», en général.

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