A peine sortis de prison, des cambrioleurs récidivistes ont repris leurs odieuses activités. Aucun foyer n'est à l'abri d'un vol. Les logements sont les cibles privilégiés par rapport aux commerces, aux véhicules et aux garages . les pilleurs préparent soigneusement leur plan et lorsqu'ils ont eu suffisamment d'informations sur la cible, alors ils guettent le départ du propriétaire avant de passer à l'acte. Les mis en cause répondant aux noms de R. Salim, originaire d'Annaba, âgé de 25 ans , chômeur de son état, et M. Rabeh, un jeune de 22 ans et ex-taulard, demeurant à El Hadjar sont accusés d'un vol par effraction. La genèse de cette affaire remonte à la journée du 20 août 2011 et a eu pour théâtre le lieudit El Bouni lorsque les deux détrousseurs ont décidé de passer à l'acte, en cambriolant le domicile d'un certain H. Sabri, situé dans ladite commune. Une fois assurés que les lieux étaient déserts, les énergumènes ont fracturé la fenêtre de la maison à coups de pied pour s'infiltrer à l'intérieur. L'objectif était de s'approprier de tous les objets de valeur, à savoir une chaîne en or, un téléviseur, une chaîne stéréo et un lecteur DVD. Ils ont fait mainbasse sur tout ce qui leur tombait sous la main et sitôt leur forfait accompli, ils ont pris sans tarder la fuite. Le lendemain, les voleurs ont vendu le butin par avant d'être arrêtés par la police de la ville. Présentés devant le magistrat instructeur puis devant le tribunal correctionnel, l'accusé principal a nié tous les faits qui lui sont reprochés alors que son complice Rabeh est passé aux aveux. « Pourquoi avez-vous volé avec lui ?», l'interrogea le juge. «Je ne sais pas ce qui m'a pris ce jour-là et je regrette mon acte», lança-t-il à avec remords . En outre, le plaignant a certifié à la cour qu'il n'a récupéré que son téléviseur. Le procureur de la République a dressé un réquisitoire sévère contre les mis en cause. Après délibérations, ils ont été condamnés à deux ans de prison ferme et une amende de 5 000 DA.
