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Un animal magnifié dans tous ses états
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 12 - 2011

Son histoire est liée à celle de l'homme dans la mesure où sa domestication remonte à la nuit des temps. Cet animal a occupé une place essentielle dans la société pour ses multiples fonctions.
Effectivement, les rôles importants qu'il a joués au profit exclusif de l'homme a fait de lui un animal emblématique. Dans l'iconographie animalière, il a connoté, depuis la plus haute antiquité, l'élégance, la supériorité, la force, le moyen de locomotion, les travaux des champs. Ce qui explique son omniprésence dans les œuvres d'art en peinture ou en céramique, dans les livres. Que de légendes lui ont accordé une place de choix pour sa force, sa taille et les symboles qu'il a véhiculés comme compagnon ou auxiliaire magique de l'homme et des hommes illustres, à l'exemple de l'émir Abdelkader. Une encyclopédie du cheval C'en est une et une vraie. Elle est réalisée sous l'égide du ministère de l'Agriculture et traite de tout ce qui a trait au cheval depuis les origines. Presque toutes les races chevalines qui ont servi jadis comme montures, bêtes de somme ou de trait sont abondamment citées pour la place primordiale qu'elles ont occupée dans la diversité des tâches et situations qui ont marqué la vie humaine. Depuis des millénaires, le cheval a servi pour le transport des troupes appelées à faire la guerre, pour faire tourner la meule du moulin à huile ou à grains, tirer la diligence et la charrette, porter sur son dos hommes et femmes de toutes conditions sociales devant voyager. Mais on reconnaissait la différence entre un cheval de cow-boy, de cadi, de caïd ou de fellah, tant il y a des différences. Des tableaux de maîtres reproduits et choisis pour illustrer des événements, des situations, montrent bien le prestige de cet animal dans la vie des anciens. Depuis l'invention de la roue par les Chinois et avant que l'on ait connu le moteur, c'est le cheval qui a été appelé à faire des mouvements, parfois épuisants, pour voyager, transporter, effectuer des distances, participer à des compétitions, prendre part à une fantasia ou à une cérémonie. Et selon les circonstances, le cheval peut marcher au pas, au trot ou au galop. Des historiens, dans ce livre, ont narré des voyages effectués à dos de cheval et qui ont demandé des jours au cours desquels il fallait traverser des régions non sécurisées, rendant aléatoire toute pérégrination ayant pour but de rencontrer des chefs situés à des centaines, sinon à des milliers de kilomètres. Lorsque Tarik Ibn Ziad a traversé par bateau le détroit de Gibraltar pour la conquête de l'Espagne, il avait détruit les bateaux sur le rivage nord du détroit et il restait à ses 12 000 hommes de guerre qui l'accompagnaient des chevaux pour effectuer des incursions. Et que d'histoires ont été rapportées sur le cheval qui a servi de monture à tous les envahisseurs com-me les Romains, les Byzantins, les Français qui se rendaient partout ou qui allaient d'une ville à l'autre à l'aide de voitures tirées par des chevaux. La plupart des textes retraçant des faits d'armes et de conquérants sont des traductions du français ou de l'espagnol qui mettent en valeur le cheval comme véhicule pour les troupes et le matériel de guerre. Le cheval, sujet d'œuvre d'art De grands sculpteurs qui ont marqué l'histoire de l'art, se sont intéressés au cheval pour ses nombreux services, sa fidélité, sa force, sa résistance au profit de l'homme. Le monde des civilisations, le développement économique se sont faits en grande partie grâce au cheval. Il a mérité amplement les sculpteurs sur pierre dont il a fait l'objet, ou des statues, à l'exemple de celles des pages 106 et 107 qui semblent remonter à des temps anciens. Et que de photos, qui font remonter aux siècles passés, montrant des chevaux de toutes races montés par des cavaliers hors du commun, armés de fusils traditionnels et portant burnous et turbans, soit pour des cérémonies exhibitionnistes, soit pour des fêtes agrémentées de courses de chevaux. On rapporte à ce sujet l'œuvre du Sanson qui a étudié la morphologie du cheval arabe, au XIXe siècle pour donner toutes les particularités physiques différentes par rapport à d'autres races chevalines. A la page 85, on a reproduit un chef-d'œuvre d'artiste qui à l'aide de carrés de faïence en noir et blanc a réussi un tableau représentant un très beau cheval. Quant à la page 87, elle raconte une péripétie entrant dans l'histoire des con-quêtes remontant à près de 2 500 ans et qui se sont faites grâce à l'utilisation du cheval : il s'agit là des relations conflictuelles créés en ?? par la Numidie, repue pour sa beauté et sa force se fait remarquer dans l'empire romain. On trouve un spécimen immortalisé par un tableau en céramique à la page 92. A la page 93, des informations utiles sont données, accompagnées de dates précises sur l'élevage et l'éducation des chevaux à des fins guerrières, ne peuvent que susciter un intérêt particulier sur la création de centres équestres dont la vocation est de faire des croisements de races chevalines et des ennemis les plus coriaces. A l'image des usines actuelles d'armement sophistiqué, on devait former les chevaux pour les rendre plus performants par la vitesse, la force, la résistance, la capacité à apporter à l'aide aux combattants. Le cheval comme thème de prédilection en littérature Les chevaux à la robe monochrome ou polychrome, produit d'une nature capricieuse, à l'image des longs poils comme ceux de la minière servant à singulariser l'animal ont attiré très tôt l'attention des hommes de lettres e t fins politique qui lui reconnaissent aussi d‘autres qualités qui font de lui un compagnon irremplaçable. Dans un poème célèbre joint à ce livre, l'Emir Abdelkader parle de vaisseau du désert plus sûr que celui des mers. Une tradition proprement maghrébine l la fantasia qui attire de nombreux touristes soucieux d'aller à la découverte d'un monde arabo-musulman merveilleux à leurs yeux. Et que d'écrivains étranges témoins de ces courses de chevaux marqués de coups de fusils adroitement tirés en l'air, ont imaginé des ?uvres romanesques fondées sur l'aspect fantastique des scènes qu'ils ont abondamment narrées dans un style relevé. Donc, depuis les origines, l'homme n'a jamais cessé d'être reconnaissant des services inestimables que lui a rendus le cheval. Aussi, peintres, graveurs, céramistes, poètes, historiens de tous les temps et de tous les continents ont rendu les meilleurs hommages au cheval en l'immortalisant dans tous ses états par des tableaux aux couleurs fortes, des pièces aux dimensions impressionnantes qui donnent à voir des chevaux finement gravés sur de la pierre ou avec des m tifs multicolores assemblés, des poèmes, des pages de roman qui le valorisent à vie. El-Bareb ou Cheval mythique, CPS Ed., trad : Bounab Feriel, 2009, imprimé par Mame (France)

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