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Le peuple attend une Assemblée populaire nationale pas comme celles connues par le passé
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 02 - 2012

L'approche des prochaines élections législatives donne un nouvel élan aux partis politiques pour se préparer afin de ne pas rater ce grand rendez-vous politique majeur dans la vie de la nation.
Les enjeux futurs sont très importants et vitaux pour l'avenir du pays. Il faut rappeler que la prochaine révision et amendement de la Constitution, ainsi que les amendements futurs des lois anciennes et la promulgation de nouvelles lois exigent des compétences avérées dans plusieurs domaines sur le plan intellectuel, de la gestion des affaires et des deniers publics du peuple.Donc, il est du devoir des partis politiques ou des candidats libres d'être à la hauteur des aspirations du peuple. Cette fois-ci, il ne sera pas passif pour ses choix, surtout qu'il bénéficie à la fois de la neutralité et du soutien de l'Administration ainsi que de l'impartialité des magistrats pour le respect des résultats des urnes. A cela s'ajouteront les représentants des observateurs étrangers qui auront la charge de superviser, librement, le déroulement du scrutin et des résultats à son issue. Nous sommes, donc, dans une phase de consécration graduelle de la démocratie de manière réelle, mais pas à n'importe quel prix. L'Assemblée nationale ou le Sénat ne doivent pas être utilisés comme une source de revenus à vie une fois que le mandat aura été terminé. Les parlementaires - «la crème de la nation» -, il faut qu'ils donnent en contrepartie au pays et au peuple un rendement sérieux et performant pour son développement économique et social de façon durable. Pour cela, il est primordial et nécessairement obligatoire pour les futurs députés de mettre les premiers jalons pour assurer la continuité du pays sur la bonne voie, qui doit le mener vers la réalisation d'un objectif majeur et global, à savoir l'entrée dans la phase des pays émergents vers les horizons 2020. Cette exigence conduit vers le relèvement des compétences des futurs (es) candidats sur plusieurs critères, et il est du devoir et de la responsabilité politique et historique des partis politiques et des candidats libres de faire le choix des hommes basés sur les valeurs intrinsèques de ces derniers et non pas sur la base des anciennes pratiques d'affinités personnelles et de parachutage, pour ne citer que ces deux cas, qui sont quelque part la cause de l'absentéisme aux derniers et différents scrutins. Le choix des candidats revêt un caractère essentiel, non pas uniquement pour gagner les élections avec le maximum de sièges, mais parce que les futurs députés doivent avoir les capacités nécessaires pour accomplir leur mandat. Pour cela, il va de soi d'avoir une grille de critériologie pour étudier, évaluer et choisir les meilleurs futurs (es) candidats (es) à présenter au peuple du fait de l'absence d'élection primaire par la base militante. Les critères de choix pour les nouveaux candidats, avec l'introduction en lice des jeunes et de la femme, auront comme dimensions : la compétence intellectuelle, la probité, l'intégrité et le sens de la responsabilité, car il ne s'agit pas d'une responsabilité à prendre sur un stand d'une foire foraine. En ce qui concerne les anciens-nouveaux candidats, la logique et la morale veulent que chaque député fasse son propre bilan mandat par mandat avant de postuler à un nouveau mandat. Il faut avoir le courage politique de le faire et le présenter aux citoyens qui les ont élus localement. Le rôle des partis politiques est important dans l'évaluation de cette frange de candidats dont certains caciques risqueraient de polluer les listes électorales par leur influence et par conséquent le devenir de la composante humaine de l'hémicycle durant le mandat. A cet effet des garde-fous sont nécessaires pour éviter tout dérapage. Nous sommes dans la construction d'une jeune démocratie où l'intérêt du pays passe avant quiconque. L'égoïsme égocentrique, il faut avoir le courage et la volonté politique de le bannir et le mettre de côté, ainsi que le monopole de «tête de liste» et des premières places. N'auront ce privilège que les candidats du mérite national, et non le contraire afin d'assurer un véritable turn-over dans la population des députés et éviter les situations de fait dues à l'ancienneté et à la mise à l'écart des nouvelles compétences. La carrière politique ne peut se confondre avec la carrière parlementaire, l'une porte sur une longévité dans le parti, l'autre porte sur un ou deux mandats maximum. Les députés qui ont cumulé un, deux ou trois mandats successifs doivent obéir à la logique de l'alternance élective. De grâce, le pays a besoin de se ressourcer et de générer de nouvelles compétences plus jeunes composées d'hommes et de femmes, sans passer par le truchement du quota pour cette dernière catégorie. Les femmes militantes n'ont pas besoin de quota. Il faut leur donner l'appréciation juste de la valeur qu'elles méritent, ni plus ni moins, sans tricherie, et un espace sain pour s'exprimer. Sur ce point précis, de par la compulsion des analyses et des statistiques relevées à travers le monde, la femme dépasse dans plusieurs domaines son rival naturel, et de loin. La compétence ne se traduit pas à travers le genre. Le seul critère valable est le savoir-faire de chaque être humain. Pour nous les Algériens, ce tabou a été dépassé durant la guerre de libération par la bravoure de nos héroïnes «Chahidate», illustrée à ce jour par la ténacité de la nouvelle génération féminine, postindépendance, scientifiquement hautement qualifiée. Le pays a besoin des meilleurs candidats possibles pour siéger dans cette future Assemblée dont la mission est très importante. Cette future assemblée se situe dans un tournant historique décisif pour la formation de la «deuxième république», comme l'avait souligné récemment un journaliste avisé sur un plateau de la télévision nationale. Les partis des différents courants politiques, libéral, démocrate, conservateur, socialiste, car il n'existe que ceux-là de par la Constitution actuelle et dont les constances sont immuables à jamais, ont le devoir et la responsabilité devant le peuple de présenter des candidats ministrables, des candidats ayant l'étoffe et la forte personnalité pour assumer à partir du Parlement la continuité du développement du pays et défendre ses intérêts à l'intérieur comme à l'extérieur. Le peuple jugera chaque parti sur la valeur de ses futurs candidats et de son programme qu'il présentera lors de la campagne électorale. Les programmes attendus ne pourront s'appuyer uniquement sur celui du Président. Le peuple attend cette fois-ci plus d'imagination, dans le respect total des valeurs intangibles de la Constitution et de la déclaration du 1er Novembre 1954, sans aucune surenchère idéologique ou théologique quelconque. Il ne pourra y avoir de retour, la voie est tracée, le vent de l'Est ne soufflera pas sur l'Algérie, qui a connu tant de sacrifices humains et matériels pour retrouver de nouveau sa place dans le concert des nations. Le pays, marginalisé durant les années de la période noire, est redevenu un pays tant courtisé pour sa force politique, diplomatique et économique. Cette force se trouve dans la conviction inébranlable des enfants du peuple. Ceci n'est pas le fruit du hasard, mais celui d'un travail laborieux, mené dans le silence par la Haute Direction Politique, dans le respect des principes et règles régissant les relations internationales et le monde diplomatique, que personne n'a le droit de saper ou d'altérer pour une raison ou une autre. La stabilité politique et sociale du pays est un vecteur au-dessus de tout le monde. La raison du peuple vaincra, l'Algérie demeurera un Etat fort par son élite actuelle et future issue de toutes les régions du pays. Cette unicité nationale est le véritable gage de notre développement économique et par voie de conséquence de notre avenir en commun, car la spirale des mutations internationales tourne très vite, à telle enseigne que le temps réel semble s'écourter du fait de l'avancée des technologies de la communication dans le domaine de l'information. C'est pour ces raisons que nous avons évoquées dans notre humble contribution, et certainement il y en a d'autres selon les différents points de vue, que cette Assemblée ne sera pas comme les autres vécues par la passé. Elle doit être constituée par des parlementaires puisés dans la population constituant l'élite militante du pays, et non le contraire. Parce qu'il n'est pas exclu que certains d'entre eux auront des responsabilités au sein de la future équipe du gouvernement juste après l'installation officielle du Parlement. En un mot, il n'est pas uniquement utile de saluer l'hymne national à chaque session parlementaire, il peut être utile d'imaginer que tous les élus du peuple prêtent serment devant le peuple avant le début de leur mandat électif, avec la déclaration de leurs biens avant et à la fin de leur mission parlementaire de manière transparente. (Suite et fin)

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