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Sans hydrocarbures, quel serait le poids de l'Algérie au sein des relations politiques et économiques internationales ?
Publié dans La Nouvelle République le 14 - 04 - 2012

Le syndrome hollandais est apparu en 1970 et fait référence aux difficultés rencontrées par l'économie hollandaise suite à l'exploitation, dans les années soixante, des réserves de gaz naturel du gisement de Slochteren.
L'augmentation des exportations produit un excédent commercial. Cet excédent se traduit par une appréciation du taux de change. Importer des biens devient alors plus avantageux que de les produire localement. Il peut alors s'ensuivre une moindre incitation à produire localement dans le secteur secondaire et agricole, ce qui peut produire une réduction de la production nationale et donc une plus forte dépendance aux importations, un accroissement du chômage et la généralisation de la corruption (gain facile). Cela peut concerner également d'autre ressources naturelles comme cela a été le cas de l'Espagne avec la découverte de l'or en Amérique latine qui aussitôt épuisé a conduit l'Espagne à une récession de plus de deux siècles. 1.- La majorité de la dépense publique, alimentant la majorité des programmes d'investissement provient de la rente des hydrocarbures. Malgré le préprogramme 1999/2003 (7 milliards de dollars US), le programme 2004/2009, dont le montant est passé successivement de 55 en 2004, à 100 fin 2005, à 140 fin 2006 et à 200 milliards de dollars US fin 2009 (aucun bilan à ce jour) et le nouveau programme 2010/2014 de 286 milliards de dollars dont 130 sont des restes à réaliser du programme 2004/2009, les résultats sont mitigés. Toujours 98% d'exportations provenant des hydrocarbures et important 70/75% des besoins des ménages et des besoins des entreprises publiques et privées.. L'on se contente à travers la télévision algérienne qui n'a aucun impact de relater les réalisations physiques à dominance d'infrastructures (70% de ces dépenses) sans se préoccuper des coûts et des impacts réels. Le rapport élaboré à la demande du gouvernement algérien sur le bilan du programme de soutien à la relance économique 2004/2009 par la Banque mondiale, sous la direction de Théodore O. Ahlers, ex-directeur du département Maghreb-Moyen-Orient le confirme. Le rapport souligne que malgré les dépenses publiques qui sont passées de 62 % du PIB moyenne 2008 , contre 34 % fin 1999, du fait de l'inefficacité des institutions, ce dernier n'a pas réussi à inverser les tendances profondes de la crise économique que connaît l'Algérie assistant à un gaspillage des ressources financières et à un renforcement de la dynamique rentière. Le constat est que chaque projet a fait l'objet de six (6) réévaluations en moyenne avec des retards de 6,5 ans. La Banque mondiale doute que ce programme, qui n'a pas de cohérence, avec des affectations budgétaires spécifiques sans objectifs précis sur les impacts économiques et sociaux, puisse pérenniser la croissance, de promouvoir un développement fiable à moyen et long terme, avec le risque d'un gaspillage croissant, faute d'une bonne gouvernance et d'un secteur privé algérien concurrentiel dont l'émergence est freinée par de multiples contraintes d'environnement (bureaucratie), systèmes socioéducatif et financier inadaptés et l'inexistence d'un marché du foncier libre. 2.-Devant ce bilan mitigé des réformes établi d'ailleurs tant par les organismes officiels qu'internationaux, il s'avère qu'il y a urgence du redressement socioéconomique de l'Algérie. En effet, face à une population de plus de 36 millions d'habitants fin 2010, (allant vers les 50 millions dans quelques années) et une population active dépassant les 10 millions, avec une demande additionnelle d'emplois annuelle de 400 000 unités, malgré des réserves de change qui dépassent les 188 milliards de dollars US, un stock de la dette extérieure inférieur à 4 milliards de dollars US, et un stock de la dette intérieure à 1 milliard de dollars , nous assistons à une croissance du PIB mitigée non proportionnelle aux dépenses monétaires montrant la mauvaise gestion, la corruption généralisée et la mauvaise allocation des ressources financières. Les taux de croissance, de chômage et d'inflation officiels sont des taux artificiels que voile la rente des hydrocarbures où nous assistons à une redistribution passive de revenus pour une paix sociale éphémère. Nous assistons donc à une nette détérioration du pouvoir d'achat de la majorité de la population où 70% vivent avec un revenu inférieur à 30 000 dinars par mois consacrant plus de 70% de ce modeste revenu aux produits de première nécessité qui connaissent une inflation galopante.

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