Lancé en 2010 par le site spécialisé en automobile, dzautos.com, le 3e Rallye des médias algériens a repris la route le 26 mai dernier pour traverser une partie de la Tunisie jusqu'au 30, date du retour en Algérie. Les sympathiques Nabil et Mohamed Meghiref, Yacine Bendjabellah, «chocolat», «mayonnaise» et les autres personnes faisant partie de l'organisation, comme les spécialistes des sports mécaniques Serrir ont réussi leur événement par une organisation parfaite, où aucun détail n'a été négligé. Pour l'assistance technique, c'est Monroe qui s'occupe de ce volet, alors que pour le sponsor exclusif, c'est Nedjma qui se démarque, une fois de plus. Le rendez-vous pour le départ de la caravane est donné de l'hôtel Azur Plage, comme à l'accoutumée. Pour cette troisième édition, nous profitons de l'assistance d'une sympathique équipe du service de la sécurité routière de la direction générale de la sûreté nationale et de la revue Echorta, à sa tête le commissaire Rachid Ghezli. Les cadres de la DGSN qui nous ont alimentés en conseil durant tout le trajet, quitteront le poste frontière d'Oum Tboul, une fois le dernier véhicule de la caravane à Tunis. Les journalistes ont tenu à remercier ces éléments de la DGSN qui méritent un prix spécial. Il est utile de signaler que le rallye a eu lieu en Tunisie. Pour la partie algérienne, les médias algériens ont eu l'occasion de se familiariser avec leur voiture tout en contemplant le magnifique paysage qui s'offre à eux. C'est donc à l'auberge Chauder que nous faisons une halte, le temps d'une pause déjeuner. Avec Soraya, Toufik, Saïd, Adel, Hanna, Amel, Chouchou et les autres, l'ambiance est bonne enfant. C'est d'ailleurs le point positif de ce rallye, une famille s'est créée et ce qui fait aussi la fierté de Nabil Meghiref, l'organisateur qui se réjouit de voir que la famille s'agrandit. Nous reprenons ensuite la route pour rejoindre le poste frontière en profitant de l'aide des éléments de la Gendarmerie nationale qui nous apportent l'aide nécessaire lors des passages des villes. La traversée des frontières se fait dans la douceur, toutes les facilités nous sont accordées des deux côtés. C'est alors que l'ont rejoint l'hôtel Itropik de Tabarka qui nous accueille pour une nuit. C'est l'occasion pour les équipages d'achever les préparatifs. Le road book remis par les organisateurs est soigneusement étudié par le copilote. Ce dernier a un très grand rôle dans ce rallye de régularité où le calcul est déterminant. Ici, il n'est pas question de vitesse, bien au contraire. Celle-ci nous est imposée, et il y a des points de contrôle appelés «le secret» pour vérifier le temps de passage. Bien entendu, il n'est pas question de dormir tôt. Avec les amis, nous faisons une virée en ville pour voir l'ambiance. Au fait, nous découvrons un pays «DéBénalisé». Les Tunisiens que nous rencontrons nous exhortent de transmettre cette image paisible de la Tunisie. «Dites aux Algériens de venir, et dites leur que tout va bien. Personne n'a été touché chez nous, pourquoi avoir écrit que des Algériens avaient été agressés ?», nous lance un commerçant. Le lendemain, les choses sérieuses commencent. C'est le coup d'envoi officiel du 3e Rallye des médias algériens. La première étape nous mènera de Tabarka à Hammamet, soit une distance de 244,2 km avec une moyenne imposée à savoir 59 km/h. Il n'est pas du tout évident de maintenir cette vitesse de croisière si l'on prend en compte les arrêts, la circulation... Il faut rattraper le temps perdu tout en faisant attention à ne pas se faire «flasher» par les «contrôleurs secrets». Après plus de 4 heures de route, nous atteignons l'arrivée non sans avoir fait une virée chez Moncef pour le féliciter pour son nouveau né Mohamed Adam et saluer Mami Zo, Nassima Larbi et Lina. Cette petite escapade nous a coûtés une peu reluisante 15e place due à des pénalités de retard. Avec notre copilote Toufik, on décide de se rattraper lors de la 2e étape, le temps d'un repas bien garni. Il est utile de signaler que le responsable de l'Office national tunisien du tourisme en Algérie, Faouzi Basli nous accompagne durant ce rallye. Il se fait un plaisir de répondre aux sollicitations des journalistes en se mettant volontiers à leur disposition. Il s'agit aussi, durant cette manifestation, de voir de près les conditions de séjour de nos compatriotes. Tout est fait pour les accueillir comme il se doit. L'Algérien est un client potentiel. Après un petit repos et un bon café à la Médina de Hammamet Yasmine, le rallye reprend ses droits. Il est question de la 2e étape qui nous mène jusqu'à Sousse, soit une distance de 80.8 pour une moyenne de 83 km/h. Sur ce coup, l'équipage de La Nouvelle République a bien négocié ce virage en se classant à la 3e place de cette étape. Avec un peu de concentration, nous avons pu rattraper le retard. C'est à l'hôtel Impérial Marhaba Rieu de Port El Kantaoui que la caravane est acheminée pour un repos bien mérité. C'est aussi l'occasion pour revoir ses calculs pour ceux qui n'ont pas été au top. La concurrence est rude, même si c'est une affaire de famille. Dans cette sympathique ville de Sousse qui a connu des moments forts en 2004 lors de la Coupe d'Afrique, qui a vu l'Algérie battre l'Egypte, il n'y a pas que l'aspect touristique qui fait sa réputation, mais c'est aussi une ville d'histoire avec sa Médina, La Casbah, la grande mosquée... Du repos s'impose même si nous choisissons de faire un tour au Port El Kantaoui qui englobe un joli port de plaisance. En ce mois de mai, l'affluence n'est pas des plus grandes. Cela nous permet de faire un tour dans le calme et la sérénité. A 1 heure, les gens dorment, c'est le cas de cet étranger qui nous interpelle de sa fenêtre pour nous rappeler à l'ordre. Il est vrai qu'avec les éclats de rire de Saïd, Adel ou encore Soraya, les tympans prennent un coup. Il se fait tard, il est temps d'aller se coucher, histoire de récupérer ce qui peut l'être. La 3e étape est la plus difficile. Elle relie Sousse à Kairouan en passant par Monastir. Ici, il n'est pas question de l'autoroute comme ce fût le cas lors des deux précédentes étapes. Nous prenons l'ancienne qui traverse plusieurs villes comme Msaken... Heureusement que la moyenne imposée est de 45 km/h pour une distance de 75.9 km. Pratiquement tous les équipages passent à côté. Erreur de calcul, ralentissement de la circulation... Les pilotes et copilotes ne savent plus où mettre de la tête. Heureusement que Kairouan nous ouvre ses bras pour un déjeuner au somptueux hôtel, La Casbah. L'ancienne capitale des Aghlabides est riche de souvenirs historiques et de monuments remarquables tels que la grande mosquée fondée en 670 par Oqba Ibn Nafaa. Cette ville au 300 mosquées est considérée comme la 3e ville sainte de l'islam, ce que beaucoup ne savent pas. Le retour à Sousse se fait dans la douceur. C'est libre service et chacun emprunte la route qui l'arrange. Arrivée à l'hôtel, c'est une sieste qui s'impose. Il faut récupérer de la fatigue des jours précédents. Le lendemain, c'est quartier libre, on rejoint la belle Hammamet. C'est au Nahrawess hammamet nord que nous passerons la nuit. Cet établissement réputé par son centre de thalassothérapie est immense. Avec ses 7 piscines, la majorité à l'eau de mer, l'hôtel offre à ses clients, une multitude de choix. Une visite guidée du centre de thalassothérapie nous est organisée. Elle sera riche en enseignement. Les Algériens y sont nombreux à y venir. Nous découvrons au fur et à mesure de cette visite, un grand choix de soins même celui qui a attiré notre attention et qui consiste à aplatir les ventres comme les nôtres. C'est un nouvel équipement qui est toujours en phase d'expérimentation. Le soir venu, nous sommes conviés à un sympathique dîner dansant. Une occasion pour annoncer les résultats. Et c'est sans surprise que Canal Algérie remporte ce rallye suivi de la revue Dziriet et du quotidien El Watan. Et comme tout a une fin, nous reprenons la route le lendemain pour une dernière escale à Tabarka avant de rejoindre Alger la blanche. Nabil Meghiref et tout son staff ont su mener à bien leur mission avec l'apport considérable de Nedjma, l'ONTT, les spécialistes des sports mécaniques mais aussi des concessionnaires qui ont mis leurs véhicules à la disposition des gens des médias. Pour notre part, nous avons eu à tester la nouvelle Hyundai accent HB durant tout le trajet, et l'on peut dire que c'est un vrai bolide qui à de beaux jours devant lui.
