La jungle ne remplacera jamais le Droit. Ce à quoi nous assistons actuellement n'encourage en rien une quelconque paix sur terre. Une minorité de vampires tentant de faire la pluie et le beau temps sans souci aucun de la vie humaine tout en brandissant l'argument humanitaire à tout bout de champ. A chaque fois que l'on veut agresser, spolier, provoquer le chaos dans un pays, on ne cesse de scander à qui veut l'entendre que la cause en question est juste et que l'ingérence devient un devoir humanitaire. Plus tard, ni les cadavres d'innocents décimés par les bombes, mais les gains financiers qui vont renflouer les caisses des multinationales. L'infâme est programmé dans un silence assourdissant, l'infâme est accompli sans condamnation, l'infâme est banalisé par l'absence de réaction ou, pire, par des justifications inacceptables... Tout cela parce qu'une poignée d'humains a colonisé la terre entière, les grandes banques, les industries de la guerre, les parlements, les médias, etc., et que ceux qui détiennent le pouvoir s'aplatissent devant le Veau d'Or bâti sur le sang des peuples. En d'autres temps, les Etats démocrates s'étaient organisés efficacement pour faire échec à l'apartheid sud-africain; aujourd'hui des dirigeants collabos pactisent avec le diable, un diable qui ment, vole, divise, tue, viole toutes les lois... en toute impunité, sûr de pouvoir tout se permettre. Même les Etats arabes, contre leurs opinions publiques et à l'exception de quelques-uns, se prostituent devant Babylone la prédatrice et la meurtrière. Le cynisme atteint des sommets ! Et Israël utilise encore et toujours la Shoah, d'ailleurs initiée par certains d'entre eux, pour se croire tout permis, même l'intolérable, de surcroît, hypocritement, au nom de la Démocratie, de la Liberté, etc. Actuellement on a exhumé le dossier du décès d'Arafat. Huit ans après, on relance l'hypothèse d'un éventuel empoisonnement. Et pourtant, pour les observateurs avertis, ce fait a bel et bien eu lieu en 2004, et même avant, lorsqu'un certain Ariel Sharon avait tout fait pour tuer le Raïs palestinien. L'idée de l'empoisonnement ne devait donc étonner personne. Une fois démontrée par les experts dans leurs labos, que va faire ce monde diabolique qui, jusqu'à présent, a été le complice direct ou indirect des exactions sionis-tes ? Apparemment, un petit festival où la bouffonnerie ne changera rien au cours des événements et du quotidien palestinien. Un autre faux débat qui va occulter les vrais événements et permettre à ces forces occultes de progresser sur d'autres terrains. Ce que les dirigeants, dans leur complicité criminelle, tolèrent ou justifient et même encouragent (du moins en sous-main), les peuples ne doivent pas l'accepter. On parle de poursuites judiciaires contre ces ennemis de l'humanité, c'est évidemment nécessaire. Le deux poids deux mesures a assez duré. Et le terrorisme d'Etat se prolonge par le terrorisme intellectuel, la dictature sur les esprits orchestrée par des médias qui ne sont plus que des instruments de propagande. La dictature de la pensée précède toutes les autres.