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«L'Algérie ne dispose pas de législation pour la substitution»
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 10 - 2012

Le Pr Toumi Houari de l'Etablissement hospitalier universitaire (EHU) d'Oran, a plaidé, hier, à partir de Tizi Ouzou, la révision de la législation régissant le médicament générique. « L'Algérie ne dispose pas de législation pour la substitution du médicament de marque, molécule mère, ou princeps, par un médicament générique», a-t-il dit.
Il s'exprimait lors des 1ères journées nationales de pharmacie du CHU Nédir Mohammed de Tizi Ouzou qui se tiennent depuis hier mercredi à l'auditorium de cet établissement hospitalier. «La législation d'un certain nombre de pays permet aux pharmaciens de substituer un médicament par un autre, à condition que le principe actif soit le même que celui du médicament prescrit et que le médicament choisi soit bio-équivalent », a indiqué M Toumi, considérant que « la substitution est un élément majeur pour une politique d'encouragement des génériques ». Dans sa communication intitulée «Médicaments génériques : ni anges ni démons », M Toumi a défini le e médicament générique comme étant un médicament légalement commercialisé et conforme à un médicament déjà existant (produit princeps ou molécule mère) dont il est le « le produit similaire », soit, de même composition qualitative et quantitative en principes actifs (le générique doit avoir le même dosage unitaire et la même composition chimique en principe actif que le médicament qu'il reproduit) Définissant le médicament générique. Comme il doit être de même forme pharmaceutique et bio-équivalent. M. Toumi s'est également attardé sur les types de génériques mis sur le marché du médicament citant les génériques intégraux qu'il a défini comme étant des copies intégrales du médicament original ou médicament essentiellement similaire, les génériques plus qui sont des « copies/copies » dont le dossier présenté contient de nouvelles techniques de contrôle, voire de nouvelles techniques de fabrication avec une qualité supérieure à l'original, et, les vrais-fauix génériques qui sont des médicaments présentés comme génériques mais dont la biodisponibilité n'est pas strictement identique à celle de la forme initiale. Comme il a fait cas des génériques « défensifs » produits, a-t-il dit, par les laboratoires innovants en déclinant une version générique à partir de leur propre molécule, un procédé qui a pour effet d'ériger une barrière à l'entrée sur le trajet d'éventuels compétiteurs. «La copie interne est généralement commercialisée par une filiale du laboratoire innovateur de manière à conserver une spécificité d'image à la spécialité originale, vendue plus chère sous sa dénomination commerciale. A l'inverse, a-t-il poursuivi, les génériques « offensifs », sont produits par des laboratoires différents de celui qui a lancé la spécialité d'origine. M. Toumi a également recommandé « la création de centres de pharmacovigilance au niveau de chaque établissement hospitalo-universitaire pour une meilleure protection et de l'utilisateur et du consommateur du médicament générique » dont le marché, a-t-il poursuivi, a connu une évolution considérable avec 80% de la production globale locale contre 20% des médicaments de marque ou princeps qui constituent le gros des importations de médicaments avec un taux de 76% contre 23,4% pour le générique.

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