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Le projet Renault est un segment modeste
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 12 - 2012

Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, Mustapha Mékidèche, vice-président du Cnes (Conseil national économique et social), a tenu à relativiser l ‘accord avec le constructeur français Renault en Algérie. Il ne fait pas donner à ce projet plus d'importance qu'il en a, dit-il, à la fois de par sa taille et par l'impact qu'il peut avoir sur l'ensemble du tissu industriel algérien.
Mais il estime que c'est une avancée sérieuse parce que, fait-il remarquer, on revient, enfin, au processus productif d'un certain nombre de biens industriels dont notre marché a besoin. Revenant au projet Renault, il signale qu'en 2014 quand ce constructeur produira 25 000 véhicules en Algérie, cela représentera 5% des besoins du marché algérien qui sera d'un demi-million de voitures. Ce projet rentre, dit-il, probablement dans le cadre de la substitution aux importations mais, probablement, il y a de la place pour d'autres projets. Mustapha Mékidèche insiste surtout sur le fait que l'Algérie, avec ce projet, renoue avec les traditions industrielles d'autant qu'il va être implanté dans un bassin d'emploi. Sans être négligeable, ajoute-t-il, le projet Renault est un segment modeste dans le triangle Oran-Arzew-Mohamedia, qui comprend de grandes installations industrielles et beaucoup d'avantages (ports d'Oran et Mostaganem, voie ferrée, autoroute Est-Ouest) qui vont être d'un grand apport pour le projet. Il rappelle qu'il y aura des possibilités de constructions avec d'autres constructeurs qui, eux, dit-il, sont présents sur le marché. C'est cela la concurrence qu'il faut faire jouer, souligne-t-il. Il soutient le concept de co-localisation. L'art des politiques publiques de trouver des solutions acceptées par le marché et pour les deux parties. On ne peut pas rester dans le volet commercial dans les relations avec la France. Il estime que le marché doit être un facteur d'industrialisation et non un facteur de désindustrialisation. Les importations non seulement ont contrarié le développement industriel mais a stérilisé des capacités productives industrielles qui existent. Il faut que la carte commerciale soit un atout dans la relance industrielle du pays, estime-t-il. Nous devons être plus agressifs dans la reconquête des parts de notre marché intérieur qui ont été cédées de manière facile, dit-il. Il fait observer que cela ne fait évidemment pas plaisir aux gros importateurs et aux intérêts d'ici et de l'extérieur qui sont dans la même phase pour maintenir cette situation. Des changements doivent être apportés contre cette situation, d'où la nécessité du consensus entre les producteurs et les pouvoirs publics.

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