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Une croissance tirée par la dépense publique

La politique budgétaire en Algérie revêt aujourd'hui, sans nul doute, un sens particulier à l'heure du bilan à 50 ans, et après une période extrêmement importante et marquante de l'histoire de l'indépendance de notre pays sur cette question.
Il faut savoir qu'un système budgétaire est un sujet macro-économique qui revêt une importance capitale et si important aujourd'hui notamment, c'est un ensemble de relations socio-économique dont il y a d'un côté, tous les citoyens concernés par trois domaines-clés : l'emploi, le pouvoir d'achat et le développement social. De l'autre, les agents économiques concernés essentiellement par la fiscalité ordinaire : investisseurs, ménages, commerces, services, source fondamentale en matière de ressources fiscales. Le budget d'un Etat est un paramètre par excellence de l'évolution annuelle d'un pays, doit reposer ainsi sur la planification économique stratégique et recomposé dans la nouvelle économie qui vise la viabilité budgétaire en cohérence entre la macro-économique et la micro-économique sur ses clés qui sont : l'équilibre budgétaire, les crédits d'exportation, les prix, l'épargne, l'investissement, le marché obligataire, le marché boursier qui constituent sans doute l'enjeu et le support fondamental de la politique budgétaire qui visent à organiser et à œuvrer au développement d'un modèle de croissance potentielle intégré et fondé sur trois facteurs structurant capital, travail, production. C'est ainsi, jeter les nouvelles bases de l'amélioration de la bonne gouvernance budgétaire à travers les mécanismes de l'économie de marché afin d'impulser des réseaux, des activités de l'économie, du commerce et des services. C'est en définitive, assurer au mieux le développement économique et social, selon une vision d'une économie privée fait générateur du budget de l'Etat en termes de revenus d'impôts et taxes. Faut-il rappeler au passage que l'Algérie n'a pas encore atteint son indépendance économique en dehors des hydrocarbures et réussi sa transition à l'économie de marché. Mais maintenir la même politique budgétaire volontariste, selon toujours une vision de puissance publique, c'est compliquer encore nos réformes économiques. Ainsi pour y remédier, l'on ne peut continuer à consacrer la supériorité des ressources financières macro-économiques sur les ressources financières micro-économique dans la mesure où la tendance persiste au surinvestissement en infrastructures de base, alors que l'industrie nationale vaut tous les sacrifices de la politique budgétaire même en pleine crise financière. Ce qui explique que notre pays demeure exclusivement dépendant des hydrocarbures et des marchés extérieurs. Plus important encore, la structure actuelle de l'économie algérienne reste fortement dominée par les personnes physiques qui représentent 95% (commerces et services). De plus notre économie d'entreprise n'arrive ni à produire suffisamment, ni à être financièrement équilibrée. Constitue ainsi, un problème majeur qu'il faut évoquer et par lequel il y a une vision qui touche à l'ensemble du système économique, financier et du droit des sociétés dont il faut notamment faire des propositions en harmonie avec les impératifs et les évolutions du monde économique d'aujourd'hui pour relever le défi de l'après pétrole. A ce sujet, l'Etat dont le rôle d'organiser, réguler et d'orienter la croissance potentielle et par voie de conséquence de promulguer des lois économiques et des lois des finances constituent l'instrument de l'action économique pour la vie d'une nation. Dans un objectif bien compris, le rôle du gouvernement est nécessairement de jouer un rôle central dans le bon fonctionnement des rouages de l'économie dont notamment, le climat des affaires et l'environnement dans lesquels les banques, la bourse des valeurs et les entreprises, voire le trésor public en ce qui concerne le marché obligataire doivent évoluer en tant qu'acteurs actifs sur le marché, l'ouverture de notre économie à l'international. En somme, l'ensemble visant à remettre l'équilibre économique et financier en ordre pour donner une grande place aux Investisseurs locaux et étrangers (IDE), en harmonie avec l'évolution et les impératifs de la mondialisation pour une bonne politique économique et une économie non inflationniste afin de développer une conception nouvelle du rôle de l'Etat dans l'économie notamment l'ensemble des institutions de l'Etat sont aujourd'hui concernées par l'économie et par conséquent de substituer à un budget de moyens par un concept fondé sur la budgétisation de programmes par objectif et en réaliser l'équilibre financier. Et par conséquent, garantir une totale transparence, une rationalisation de la gestion et le fonctionnement des secteurs d'activité et des institutions du pays par un concept fondé sur la budgétisation de programmes par objectif et en réaliser l'équilibre financier, pour mieux appréhender un cadre de gestion financière de l'économie nationale qui vise justement l'efficacité des dépenses publiques en termes de notions de rendement, de coût et de responsabilité. On ne gouverne pas en effet, l'économie par décret et par coups de circulaires, elle se fait et se développe avec l'action, le propre de l'homme de la vision, de la forte personnalité et du terrain. Aujourd'hui, un dirigeant économique ou financier de valeur est celui qui accomplit ses devoirs envers la société, exerce ses responsabilités en professionnalisme et possédant les capacités d'anticiper, innover, redresser et d'améliorer. Il nous semble judicieux d'envisager cette nécessaire évolution afin d'assurer la bonne gestion politique économique et sociale du pays, si l'on sait que l'enjeu reste le même, sachant que la politique budgétaire demeure avec un système accru de la rente pétrolière sans pour autant accroître la performance budgétaire ou de l'économie en général. En fait, qui pose problème d'idéologie socialiste choix du passé toujours présent, car laissant croire que l'Etat doit tout gérer, tout acheter, tout construire, tout vendre et tout contrôler, alors qu'on est dans une économie de marché. D'où le rôle de l'Etat s'est accru d'année en année dans le financement de l'économie nationale lorsque l'on sait que le seuil d'équilibre de notre budget qui demeure tributaire par référence au prix du baril du pétrole sur les marchés mondiaux se situe à un seuil préoccupant notamment passant de 37 dollars le baril à près de 105 dollars actuellement, c'est aussi en dépit des déficits budgétaires ainsi générés pour la troisième année consécutive et restent fortement financés par le Fonds de régulation des recettes pétrolières (FRR), alors que La finance n'est plus ce qu'elle était autrefois avec l'évolution et les bouleversements survenus dans l'environnement international notamment avec la crise actuelle de crédits toxiques et de dettes souveraines. En effet, le budget de l'Etat qui demeure sous la contrainte en liaison avec l'évolution du prix du baril du pétrole sur le marché international, aussi et surtout compte tenue des faibles performances de l'économie d'entreprise, l'expansion de la monnaie, le budget demeure sans l'assise d'une monnaie forte et cela même avec notamment d'importantes réserves de changes. Notre politique budgétaire accrue de l'argent de la rente n'apparaît cependant pas comme le remède approprié et efficace. Elle constitue aujourd'hui, à la fois les forces et les faiblesses. En effet, un regard rapide et bref nous indique que le tableau de bord de notre économie est loin d'être satisfaisante au regard des défis qu'attendent l'Algérie à savoir : Les forces se situent à travers une bonne santé financière grâce aux ressources financières générées par les hydrocarbures : l'apport positif de la politique budgétaire de l'Etat qui fait apparaître aujourd'hui que l'Algérie n'est plus une économie endettée, l'amélioration des conditions et de protection sociales des Algériens, des réalisations considérables dans tous les domaines en matière d'infrastructures et de biens d'équipements collectifs dont pas moins de 500 milliards de dollars soit environ trois fois le PIB, sont consacrés aux plans de relances depuis l'année 2000 sans être parvenu à bâtir une économie de croissance, l'accumulation des réserves de changes à près de 200 milliards qui dépassent celle de la France de dollars, pour un PIB de 190 milliards de dollars, l' accumulation en Fonds de régulation des recettes (FRR) provenant de la fiscalité pétrolière près de 6000 milliards de dinars (80 milliards de dollars), le concours financier de l'Etat ( assainissement financier) au profit du secteur public économique, un potentiel industriel réalisé dans les années 1970 peut contribuer plus rapidement notamment qui peut atteindre jusqu'à 15% du PIB et enfin, les efforts et les aides de l'Etat dans les différents dispositifs mis en place (ANSEJ, CNAC, ANGEM) aux profits des jeunes en matière de création d'entreprises, de pré- emploi. Mais est-ce suffisant pour relever le défi de l'après pétrole ? (A suivre)

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