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Une croissance tirée par la dépense publique

La politique budgétaire en Algérie revêt aujourd'hui, sans nul doute, un sens particulier à l'heure du bilan de 50 ans, et après une période extrêmement importante et marquante de l'histoire de l'indépendance de notre pays sur cette question.
En ce qui la concerne, les faiblesses résident à travers la structure de l'accroissement des recettes de la fiscalité pétrolière au dépend de la fiscalité ordinaire et l'augmentation des dépenses pour une croissance annuelle de 3% en moyenne. Nos besoins de fonctionnement et d'équipements collectifs se tiennent relativement grâce aux revenus des hydrocarbures qui procurent 98% de recettes en devises fortes au pays qui, à eux seuls, ne règlent rien de fondamental sachant que l'importance économique d'un pays se crée et se développe dans l'entreprise qui est le fondement du développement économique, on exporte deux milliards de dollars hors hydrocarbures contre 50 milliards de dollars en importation, soit près de 60% des recettes totales d'exportations et 75% de nos besoins, alors que nos potentialités industrielles actuellement sont sous exploitées en terme de production à moins de 5% du PIB avec une utilisation des capacités installées à moins de 55% environ, la fiscalité ordinaire ne représente qu'entre 30%et 40% environ, l'inflation serait plus importante, si ce n'est le soutien des prix et les exonérations fiscales, les coûts d'exploitations et de fonctionnement restant élevés un paramètre de gestion fondamental pour s'insérer dans une économie de marché, persistance de la faiblesse des flux d'investissements directs en Algérie (IDE) et des déficits budgétaires consécutifs pour la troisième année 34% en 2011, 28% en 2012 et 19% du PIB en 2013, alors que la norme se situe à 3%, l'épargne privée ne dépasse pas 30% environ, près de 45% de la masse monétaire circulent en dehors des circuits bancaires, nos banques accordent des crédits sur fonds publics, la fiscalité ordinaire ne représente qu'entre 30% et 40% environ dans la structure des recettes budgétaire, l'emploi et l'inflation suscitent encore des inquiétudes et restent les handicaps majeurs avec un climat social particulièrement difficile et enfin, une démographie plus poussée vers nos villes dont le taux d'urbanisation s'établit aujourd'hui à près de 65% qu'il n'est pas possible d'éviter à moyen terme. Qu'il est souhaitable, que l'Etat évolue comme partenaire à travers les mécanismes de l'économie de marché. Qui jette un pont de compromis à mettre à contribution dans le processus pour une meilleure cohérence et efficacité entre l'Etat et le marché, afin de cerner au mieux les contours d'une politique budgétaire d'équilibre comme étant l'instrument essentiel de la puissance publique auquel, il faudra s'armer de la nécessité d'associer l'élite d'opinions et universitaires comme source de savoir, d'expertise, de connaissances, de résolutions de problèmes et de préparation de lois économiques et des finances pour plus de cohérence et d'efficacité entre le système institutionnel de l'Etat (le gouvernement) et le pouvoir législatif (les élus). Créer ainsi, un milieu propice vers plus de démocratie et de contrôle pour l'accélération de notre développement économique du fait de la croissance des besoins sociaux et des tensions sociales que connaît aujourd'hui notre pays, l'impérieuse nécessité : de semer l'argent de notre pétrole dans des programmes économiques régionaux notamment, l'impératif d'un développement industriel et l'impératif d'un développement agricole en s'appuyant sur le développement de la recherche scientifique et les connaissances techniques, pour justement développer la croissance territoriale auquel l'économie nationale doit reposer par des économies régionales et diversifiées pour l'émergence d'une nouvelle culture économique qui œuvre à développer un modèle de croissance inter régions notamment la nécessaire régionalisation de la politique budgétaire pour mettre en œuvre une politique nationale de développement économique aux fins de cerner au mieux les préoccupations économiques, sociales, le contrôle, l'efficacité et la transparence des finances publiques, mais sans remettre en cause fondamentalement le développement local. Il nous semble urgent d'ouvrir un débat national sur l'organisation de l'économie de l'Etat. Pour notre part, la politique budgétaire doit reposer au moins sur quatre principes-clés de base qui sont posés pour bannir l'approche d'une économie administrée et s'organiser en fonction des critères économiques et financiers de marché : Le premier est que le gouvernement doit laisser jouer davantage les règles et les mécanismes de l'économie de marché, sachant que l'Etat dépense trop d'argent dans les subventions, les exonérations et réductions d'impôts et taxes, transferts sociaux... Et tout ceci ne compense pas encore les tensions de l'inflation qui est une menace sérieuse notamment, elle constitue le cancer de l' économie d'un pays. Le second est que l'Algérie doit développer une économie d'entreprise privée et à forte démocratie, pour donner une grande place à l'investisseur, à l'homme et aux connaissances techniques, afin de faire face aux défis présents et futurs à l'heure de la démocratie (pluralisme), de la globalisation de l'économie et de la finance. Le troisième est de laisser émerger des idées novatrices, des débats d'opinions et s'organiser démocratiquement compte tenu de l'importance de l'implication des élus, des élites, des organisations professionnelles et de la société en général. Le quatrième et le dernier, la coopération économique et financière, un aspect très important de la politique budgétaire pour notre développement économique et l'attrait des investisseurs directs étrangers (IDE). On voit bien ici, La nécessité de mettre en place une nouvelle gouvernance financière en bon pouvoir économique tendant à construire un système budgétaire performant en matière de rentabilité de l'économie de l'Etat, de contrôle budgétaire, de contrôle fiscal, de gestion des statistiques et de prévisions pour lutter contre toutes les formes de gaspillages de nos ressources. Ce ne sera plus l'Etat qui paie les pots cassés qui serait insupportable pour le budget de la nation faute d'une incapacité de développer une économie de marché. A savoir d'institutionnaliser une superstructure en état-major qui est celle d'une administration économique servant de scanner de l'économie nationale et de concevoir la future architecture de l'économie de l'Etat. Par laquelle gouverner l'économie pour donner un support organique qui peut s'avérer un instrument stratégique, tactique et d'action à l'impulsion gouvernementale où l'on peut créer l'économie et fructifie la finance devant s'appuyer et s'articuler sur des règles de saine gestion intégrant les normes internationales d'évaluation et d'ingénierie financière et des techniques budgétaires mieux anticiper et gouverner l'environnement aux plans politique, social, économique et administratif causes de déséquilibres et de tensions sociales actuelles. Et enfin, coordonner les décisions pour assurer un meilleur rendement économique des ressources et de rationalisation des choix budgétaires pour réaliser les objectifs de la croissance et par conséquent évaluer plus rigoureusement les secteurs d'activités selon des critères de performances. Une nouvelle politique budgétaire centrée beaucoup plus sur une économie politique notamment, on passe donc d'une approche budgétaire sectorielle à celle de programmes économiques, de résultats et de responsabilités. Car, gouverner ou administrer un secteur d'activité, c'est en premier lieu élaborer des programmes économiques. Visant à donner une bonne base au contrôle budgétaire d'apprécier l'évolution du budget et du contrôle des actifs de l'Etat permettant la détermination du patrimoine public en normes comptables internationales. (Suite et fin)

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