La Ligue arabe passée sous dictat quatari a décidé récemment de modifier en faveur d'Israël l'initiative arabe de 2002 qui offrait de faire la paix entre l'entité coloniale juive sioniste et le monde arabe en échange d'un «retrait total» d'Israël sur la ligne verte de 1967. La Ligue arabe/Qatar a entériné la possibilité que les frontières définitives entre un simulacre d'Etat palestinien et le régime colonial juif sioniste puissent ne pas suivre cette ligne verte de 1967 et accepté des échanges de territoires. Elle renonce également à exiger le retour des réfugiés palestiniens dans leur patrie toute la Palestine et accepte une «solution juste» pour ces réfugiés palestiniens. La Ligue arabe/Qatar impose son dictat à plusieurs millions de Palestiniens en faisant cette proposition au régime colonial juif sioniste. Ce dictat qatari a également été décidé en accord avec l'Administration Obama II qui, lors de la visite de ce dernier en début d'année à Tel Aviv, a publiquement adopté la position et narration israélienne du «droit au retour» des Juifs en Palestine. Quand Obama mentionne Israël, il parle systématiquement «d'Etat juif» une insulte aux 20% et plus majoritairement des Palestiniens restés après le nettoyage ethnique organisé par les Juifs sionistes en 1948. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, s'active de son côté à relancer le «processus de paix» entre Israël et l'Autorité palestinienne moribond depuis 2010. La décision de la Ligue arabe/Qatar vise à lui faciliter la tâche. Kerry a réuni récemment les ministres des Affaires étrangères du Bahreïn, d'Egypte de Jordanie et du Qatar de même que des responsables politiques libanais saoudiens, des représentants de l'Autorité palestinienne et de la Ligue arabe. Le vice-président US, Joe Biden - un sioniste inconditionnel- a également participé à cette rencontre. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, s'est empressé d'emblée de rejeter cette offre de la Ligue arabe/Qatar affirmant que le conflit israélo-palestinien n'avait rien à voir avec un problème de territoires et frontières mais qu'il perdurait à cause du refus des Palestiniens de reconnaître l'Etat d'Israël comme un Etat juif comme la patrie juive des Juifs du monde entier. «La racine du conflit n'est pas territorial. Cela a commencé avant 1967. Le refus des Palestiniens d'accepter l'Etat d'Israël comme Etat nation du peuple juif est la racine du conflit. Si nous arrivons à un accord de paix je veux être sûr que le conflit ne continue pas- que les Palestiniens ne viendront pas ensuite avec d'autres demandes», a-t-il déclaré. Le Premier ministre qatari Sheik Hamad Bin Jassem Al-Thani a tenté de calmer les inquiétudes israéliennes lorsqu'il a présenté la nouvelle offre de la Ligue arabe . Parlant au nom de la délégation de la Ligue arabe, il a réitéré le besoin de baser l'accord de paix entre Israël et le futur Etat palestinien sur la ligne verte de 1967 mais pour la première fois a parlé de la possibilité «d'échanges territoriaux mineurs comparables et acceptés mutuellement par les Israéliens et Palestiniens». Lors du dernier sommet arabe de Doha pour discuter de la guerre en Syrie et des perspectives de relance du «processus de paix» israélo-palestinien, l'émir du Qatar Sheikh Hamad Bin Khalifa Al-Thani a proposé de créer un fonds de 1 milliard de dollars pour financer des projets et programmes afin de renforcer le caractère arabe et islamique de Jérusalem Est et a proposé que le Qatar y contribue à hauteur de 250 millions. Ce fonds sera géré par la Banque de développement islamique située en Arabie Saoudite à Jeddah sur la mer Rouge. Mahmoud Abbas intervenant lors de ce sommet a applaudi à l'initiative du Qatar. Bien qu'Al Thani n'ait pas précisé si l'argent de ce fonds transiterait par l'Autorité palestinienne qui n'a plus aucune représentation administrative à Jérusalem Est. Plus de 200 000 Juifs israéliens vivent dans la partie arabe de Jérusalem dont 1 000 dans et autour de la vieille ville à majorité arabe. Les décisions d'aides financières des pays arabes lors de sommets de la Ligue arabe restent souvent cantonnées à de belles paroles qui ne se matérialisent pas. L'année dernière, les dons arabes dont 200 millions de dollars de l'Arabie Saoudite, ont représenté presque la moitié de l'aide étrangère reçue par l'Autorité palestinienne, les Etats-Unis et l'Union européenne versant environ 300 millions de dollars. Après la décision de la Ligue arabe/Qatar avec le consentement d'Abbas et du chef du bureau politique du Hamas Khaled Maashal qui vit au Qatar, d'offrir la Palestine sur un plateau de pétro dollars à Israël les Palestiniens devant se contenter d'à peine 20% de la Palestine mandataire sous forme de bandoustans au tour des US d'être généreux avec l'Autorité palestinienne. Les Etats-Unis ont promis 500 millions de dollars d'aide à l'Autorité palestienne et Israël s'est engagé à transférer 100 millions sous forme de taxes mensuelles collectées au nom de l'Autorté palestinienne. La visite «royale» Al thani et sa moza chérie à Tel Aviv s'effectuera en vovembre prochain pour affaires. Un membre de la famille royale qatari se rendra en Israël en novembre prochain pour promouvoir la coopération entre Israël et le Qatar dans le domaine High Tech. Le prince Khalifa Al-Thani inaugurera la première visite officielle d'un membre de la famille royale du Qatar en Israël. Sa visite est prévue après l'inauguration du centre d'arbitrage pour les Affaires Israël-Palestine, une initiative commerciale du président de la Chambre de commerce d'Israël, Oren Shachor, et de son homologue palestinien, Munib al-Masri. Oren Shachor est l'ancien coordinateur des activités du gouvernement israélien dans les territoires occupés et l'actuel président et dirigeant du groupe d'entreprises EAPC ( Eilat Ashkelon Oil Pipelines). Ce centre arbitrera les conflits commerciaux qui s'élèvent à 7 millions de dollars entre des hommes d'affaires israéliens et palestiniens. Israël et le Qatar entretiennent «clandestinement» souvent par le biais d'organisations et sociétés écrans européennes depuis des années des relations politiques et économiques dont des échanges de produits mais jusqu'à présent peu de produits High Tech faisaient partie des échanges commerciaux. Cela va donc changer avec la visite en novembre prochain du prince Khalifa Al-Thani - trés proche de l'émir du Qatar de son Premier ministre et de son ministre des Affaires étrangères tous de la famille Al Thani- décidée récemment avec l'aval du Premier ministre qatari lors d'une rencontre avec Oren Shachor afin de développer les relations commerciales entre les deux pays. Il est considéré comme une personnalité clé au Qatar en terme de commerce extérieur et de relations d'affaires de même qu'en ce qui concerne les accords commerciaux et les accords régionaux dans les Emirats du Golfe. Cette visite constitue donc pour l'entité coloniale juive sioniste le sésame ouvrant la porte au développement de ses relations commerciales avec ces pays du Golfe dont le Qatar. Le gouvernement qatari souhaite renforcer son secteur High Tech par l'acquisition de savoirs et technologies et en encourageant les entreprises High Tech israéliennes à exporter leurs produits et développer des projets au Qatar plutôt que de le faire en Inde et dans l'Est européen afin d'offrir des emplois aux ingénieurs qataris diplômés d'universités étrangères de renom. Le prince Khalifa Al Thani rencontrera lors de sa visite en Israël des hauts responsables israéliens du secteur High Tech de même que de fonds d'investissements conjoints. Les Palestiniens quant à eux se contenteront de quelques miettes de pétro dollars alors même que le dictateur puschiste Al Thani est tout simplement en train de livrer la Palestine au régime colonial juif sioniste inclus Jérusalem et la Mosquée Al Aqsa laissant croupir plusieurs millions de Palestiniens dans des camps de réfugiés en Syrie au Liban en Jordanie mais aussi en Palestine occupée. De Berlin, Mohsen Abdelmoumen